Photo : M. Hacène Par Nabila Belbachir Alors que les syndicats autonomes du secteur de l'Education maintiennent le mot d'ordre de grève, notamment le SNAPEST et le CLA qui entameront à partir d'aujourd'hui une grève d'une semaine cyclique jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications, le ministre vient encore une fois rassurer les enseignants protestataires par la voie de son conseiller que le dossier du régime sera réglé dans un mois. S'exprimant hier, sur les ondes de la radio nationale, M. Ahmed Tessa, conseiller, du ministre de l'Education a réaffirmé que «dans un mois, tout sera réglé». «Ce dossier a été remis à la commission ad hoc composée notamment des représentants de la direction générale de la Fonction publique et du ministère des Finances», a-t-il indiqué, tout en tenant à préciser que cette même commission «doit étudier dans les détails les propositions du ministère de l'Education et des partenaires sociaux». «Ce qui demande du temps, dira-t-il, surtout que cela engage beaucoup de calculs». Pour le conseiller du département de Benbouzid, ce travail d'élaboration du régime indemnitaire ne doit pas se faire dans «la précipitation» surtout, précisera-t-il, qu'il concerne 500 000 fonctionnaires. L'invité de la Chaîne III de la radio nationale a souligné dans ce sens que la décision finale sera annoncée incessamment. Pour ce responsable du secteur, la légitimité des revendications des syndicats est reconnue. Et de préciser avec insistance que le mécontentement des syndicats est «inexplicable». «Surtout que la commission ad hoc qui finalise ses travaux va bientôt annoncer ses conclusions», a-t-il souligné. Et d'ajouter : «C'est le gouvernement qui décidera de la suite à donner à ces propositions. Il y aura un rappel à partir de janvier 2008 et une bonification des primes des enseignants». «Cela est un grand acquis pour les syndicats, mais il y a lieu d'être patient», a-t-il dit. Il a par ailleurs souligné que les deux commissions qui planchent sur les dossiers de la médecine du travail et des œuvres sociales, autres revendications des enseignants, poursuivent leurs travaux. En dépit des engagements du gouvernement à régler définitivement cette situation, tel qu'annoncé vendredi dernier par le premier responsable du secteur, les syndicats autonomes du secteur durcissent le ton et appellent à la protesta, qui, selon eux, est le seul recours pour l'aboutissement de leurs revendications socioprofessionnelles.