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L'APC : un symbole de la galère des jeunes
Les services des collectivités locales en décalage avec leurs attentes
Publié dans La Tribune le 20 - 03 - 2010

La bureaucratie et les lourdeurs bureaucratiques sont le cauchemar des jeunes. Il n'y a pas le moindre doute là-dessus. D'ailleurs, lorsqu'on leur demande ce qui peut vous gâcher une journée, ils pointent tous du doigt le siège de l'APC. D'interminables queues pour un simple extrait de naissance jusqu'à la légalisation de copies de documents administratifs, l'APC soumet à chaque fois le jeune Algérien à un véritable chemin de croix pour exécuter de simples tâches administratives. «L'APC est pour moi synonyme de galère. Les gens qui y travaillent sont rarement cordiaux. Pour un simple papier, ils peuvent vous faire courir toute une journée. Sincèrement, je ne me rends jamais avec plaisir à l'APC», témoigne sans ambages Ryad qui n'est pas près d'oublier ses multiples mésaventures passées dans les services de l'APC de sa ville. «Dans les pays civilisés, l'extrait de naissance est tiré du Net. Mais, nous, on continue à le remplir à l'encre ! Mis à part quelques APC dont le service d'état civil est informatisé, toutes celles que j'ai fréquentées sont archaïques. Croyez-moi, une fois à Boufarik, la queue devant les portes de l'APC s'étendait sur plusieurs dizaines de mètres dans la rue. Ce jour-là, j'ai mis plus de deux heures pour revenir avec l'acte de naissance numéro 12. Un ami a vécu la même misère à l'APC d'El Biar. D'autres copains étaient à bout de nerfs à cause de l'incompétence des présupposés des APC qui se trompent souvent dans l'écriture du nom, sachant que pour rectifier une erreur, il faut quelquefois recourir à des connaissances. En 2010, ce genre de tracasseries ne devrait pas exister», raconte, pour sa part, Salim, étudiant, pour qui le mot APC renvoie directement à la souffrance. Pourtant, de nombreux jeunes désirent voir leur APC faire peau neuve en modernisant enfin ses services. Mais pour cela, il faut qu'il y ait déjà ce minimum nécessaire à toute collectivité locale : être à l'écoute des citoyens. «Nous, les jeunes, on ne vient nous parler que lors des échéances électorales pour nous expliquer qu'il est important de voter. A ce moment-là, des candidats nous courtisent et nous invitent à des manifestations. Certains osent même nous proposer de l'argent pour acheter nos voix. Mais une fois élus, ils ne viennent jamais à notre rencontre», relève Habib, chômeur, qui ne se fait aucune illusion quant à l'amélioration de la qualité des services de sa commune. Des espoirs et des illusions qui laissent place aux désillusions, Ahmed, universitaire, décèle là un grand danger. «A chaque émeute, les jeunes attaquent et saccagent les sièges de leur APC. Ce n'est pas fortuit et cela doit interpeller les autorités. Les maires ont pour obligation de transmettre les préoccupations des jeunes aux autorités, mais ils ne le font pratiquement jamais. Bien au contraire, ils passent leur temps à provoquer le courroux des jeunes. Pour preuve, ils ne cherchent même pas à faciliter l'octroi de documents administratifs à ces jeunes», analyse-t-il. Cet avis, beaucoup de jeunes le partagent. Mais allons-nous assister à un changement de mentalité ? Pas si sûr car tant que ces jeunes ne décident pas de s'investir une fois pour toute dans la gestion de leurs communes, aucun progrès ne s'accomplira.
A. S.

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