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Compte à rebours
Publié dans La Tribune le 15 - 04 - 2010

Alger–Washington : il ne s'agit ni plus ni moins que de la concomitance de deux événements politiques qui ont marqué l'actualité de la semaine. L'un en Afrique, et plus précisément en Algérie, où sept pays se sont retrouvés pour évoquer les voies et moyens de faire face, via une stratégie commune, au terrorisme, et l'autre regroupant plus d'une cinquantaine de chefs d'Etat ou leurs représentants aux Etats-Unis et où figurait le même ordre du jour sauf que celui-ci avait été décidé par les Américains, histoire de rappeler qu'ils étaient et resteraient le gendarme du monde. Mais pas uniquement par les Américains mais aussi pour les Américains, en fait leurs populations qui ne se remettent toujours pas du 11 septembre 2001, vivant avec son syndrome et l'imminence d'une attaque terroriste qu'ils ont toujours imaginée, sur laquelle leurs faucons ont fantasmé mais à laquelle ils ne se seraient jamais attendus. A Alger, les chefs d'état-major des pays concernés plaidaient pour une lutte stratégique, convergente dans ses voies et moyens et donc loin d'intérêts étroits. Vraisemblablement, même si le contexte n'est pas le même, les chefs d'Etat présents à Washington et plus particulièrement ceux qui ont le léonin avantage de peser sur l'avenir de la planète, avaient pour certains (Américains, Français et Anglais) plus en tête l'idée de veiller à la sécurité de l'Etat sioniste et, pour d'autres, face aux exigences américaines, d'un moyen de rétorsion, ou de détournement du regard parfois trop critique de ces derniers sur leur politique interne. Les raisons invoquées pour la justification de la rencontre qui s'est déroulée à Washington sont, par voie de conséquence, bien loin des intentions relatives à la prévention anticipée de menaces terroristes potentielles et, forcément, encore moins de velléités de ripostes à des actes qui mettraient en péril la planète. L'hypothèse échafaudée par les conseillers du président américain étant la capacité des groupes terroristes à parvenir à la fabrication de l'arme atomique dès lors qu'il leur serait possible d'entrer en possession d'uranium enrichi dont la quantité disponible à l'heure actuelle est évaluée à 1 600 tonnes. Un stock qui permettrait à son tour la fabrication de 120 000 bombes. Toutefois, l'uranium enrichi, c'est un peu comme le trèfle à quatre feuilles, donc hypothétique à trouver, mais là également les «grands» ont leurs têtes à claques déclarées, des pays réputés à risques, même s'ils font partie de ceux encore fréquentables aux yeux des Américains, sans toutefois que cette proximité les dédouane, toujours aux yeux d'Obama et de ses spin-doctors au sens qu'ils disposeraient de stocks considérés comme peu protégés, comme ce serait le cas du Pakistan, de l'Inde, du Kazakhstan et de l'Ukraine. Le président de cette ancienne République de l'URSS s'est d'ailleurs très rapidement déclaré prêt à faire partie dorénavant des bons élèves en s'engageant à détruire au plus tard en 2012 l'ensemble de l'uranium enrichi que détient son pays. Les scientifiques restent toutefois perplexes devant l'idée même que les terroristes puissent parvenir à accéder à la fabrication d'une bombe atomique. En fait, tout cela ne pourrait que relever de la fiction mais une fiction imposée en réalité pour justifier des mesures coercitives à l'endroit de pays soupçonnés à tort de nuire à la sécurité du peuple juif, des raisons autant irrationnelles dans leur formulation que sont arbitraires, inhumaines les actions répressives engagées à l'endroit de ceux (pays) qui ont déjà fait les frais de cette politique digne du Dr Folamour. Est-il alors besoin de revenir sur l'invasion de l'Irak, ses conséquences immédiates et jusqu'à ce jour et sans doute pour le reste de son existence à cause d'armes de destruction massive qu'il n'a jamais possédées ?A partir de Washington, le message des Américains est clair comme de l'eau de roche. Pays visés ? L'Iran et, à un degré moindre, la Corée du Nord, dont les sanctions «unanimes» vont sans nul doute être précipitées dans les jours à venir. Quoi qu'il en soit, représentée par le ministre des Affaires étrangères, l'Algérie, qui ne peut qu'adhérer à la nécessité d'une maîtrise du nucléaire, a tenu néanmoins à rappeler qu'il ne saurait y avoir un quelconque traitement de faveur. M. Medelci appelant à juste titre à «la destruction totale des arsenaux nucléaires».
A. L.

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