Photo : S. Zoheir Par Badiaa Amarni L'année 2010-2011 sera celle de la construction du portail national d'exportation qui facilitera la tâche aux exportateurs qui y trouveront toutes les informations qu'ils recherchent pour aller dans cette voie. C'est ce qu'a annoncé hier le directeur d'Algex, Mohamed Benini, lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du salon Djazaïr Export. Sur le délai de sa préparation, M. Benini fera savoir qu'il tournera autour d'une année, ajoutant que le pilotage de cette opération est confié au ministère du Commerce et sa gestion à l'organisme qu'il dirige. Au sujet de la manifestation «Djazaïr Export», elle ouvrira ses portes au lendemain de l'inauguration de la Foire internationale d'Alger (FIA), soit le 3 juin, et baissera rideau la veille de la fermeture de la FIA (6 juin). Cette coïncidence n'est pas du tout fortuite, comme l'a souligné le DG de l'Algex, organisme initiateur de cette manifestation commerciale. D'ores et déjà, 46 entreprises environ, évoluant dans divers secteurs d'activité (bâtiment, agroalimentaire, électronique, services…) ont déjà confirmé leur participation, dont 33 privées et 12 publiques. Prendront aussi part à cet événement des experts nationaux et internationaux qui présenteront des thèmes relatifs à l'accès aux marchés et à la certification, en plus d'une quinzaine d'institutions et auxiliaires au commerce, dont les Douanes algériennes, et les missions économiques des ambassades étrangères en Algérie. M. Benini a rappelé que «cette manifestation est professionnelle et n'est pas ouverte au grand public». Ce qui permettra, selon lui, «de renforcer les contacts d'affaires». L'année dernière, grâce à cette démarche, pas moins de 2 000 rendez-vous ont été organisés pour les opérateurs nationaux et étrangers. La préparation de ce salon va bon train et le comité chargé de son suivi est à pied d'œuvre et se réunit plusieurs fois par semaine pour assurer sa réussite. Ce salon aura pour mission de promouvoir les exportations hors hydrocarbures et de montrer que l'Algérie dispose de beaucoup d'autres produits exportables. Il suffit seulement de se préparer et de les mettre aux normes internationales. Les entreprises sont donc encore une fois appelées à jouer le jeu de l'exportation. «Même s'il n'y a pas un surplus de production disponible pour l'exportation, l'entreprise algérienne doit être présente à l'international.» Ce sont là les propos tenus par M. Mohamed Benini pour inviter les PME algérienne à se frayer une place à l'international. Participer aux différents salons étrangers et acquérir des qualifications de leurs ressources humaines à l'externe sont, entre autres, les étapes à franchir.