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Le président sahraoui avertit des conséquences et des tergiversations marocaines
Dans une déclaration aux médias espagnols
Publié dans La Tribune le 09 - 05 - 2010


Photo : Zoheïr
Par Ghada Hamrouche
Le président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario ne cesse de multiplier les déclarations et les mises en garde contre le maintien du statu quo au Sahara occidental. Le président sahraoui estime que les tergiversations marocaines et l'inertie de la communauté internationale peuvent conduire à de graves conséquences. L'échec de l'ONU dans sa mission d'organiser un référendum
d'autodétermination au Sahara occidental étant en train de conduire le peuple sahraoui à la limite de sa patience, le moment est venu d'«ouvrir les voies» à une solution au conflit, a-t-il affirmé. «A mesure que le temps passe et en l'absence de signes qui nous confirment que l'ONU est disposée à aborder avec plus de sérieux et de rigueur son engagement à être présente [au Sahara occidental], nous nous rapprochons progressivement de la limite de la patience des Sahraouis et des autres options, celles des affrontements militaires», a-t-il mis en garde dans un entretien avec l'agence espagnole de presse EFE la semaine dernière. Pour le dirigeant sahraoui, la non-intégration de la surveillance des droits de l'Homme parmi les prérogatives de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) dans la dernière résolution du Conseil de sécurité de l'ONU a été une «provocation», dont la «grave responsabilité incombe exclusivement à la France». «Il y a une grande colère chez la population sahraouie. Le peuple sahraoui est un peuple pacifique, mais sa patience a des limites et je ne peux m'évertuer à dire jusqu'à quand elle pourra s'épuiser», a averti encore le président Abdelaziz. Tout en reconnaissant que les négociations entre le Front Polisario et le Maroc sous l'égide des Nations unies sont «dans l'impasse», il a souligné que le «nœud gordien de la question est à Paris». Dans ce contexte, il a accusé, une nouvelle fois, la France d'être responsable du conflit sahraoui depuis le début en «encourageant» la Mauritanie et le Maroc à envahir le Sahara occidental après le retrait de l'Espagne en 1976, et estimé que Paris «n'a jamais été aussi seul et isolé comme aujourd'hui au sein de l'ONU et de l'UE». «Avec sa position de veto en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, la France est actuellement responsable des violations des droits de l'Homme commises par le Maroc au Sahara occidental occupé, et conduit la lutte contre la légalité internationale», a ajouté le président Abdelaziz. Toutefois, il a exprimé la détermination du peuple sahraoui à arracher son droit inaliénable à l'autodétermination, en affirmant que la «défaite des Sahraouis est impossible» et que «personne ne peut rêver d'aucune manière que la communauté internationale soit disposée à légitimer un fait colonial». «La lutte du peuple sahraoui n'a pas cessé, même s'il respecte le cessez-le-feu signé avec le Maroc en 1991», a ajouté le président sahraoui en rappelant que l'impasse dans lequel se trouve le processus d'autodétermination représente une «facture énorme pour le Maroc, avec le déploiement de
175 000 soldats pour défendre le mur et les dépenses faramineuses d'une diplomatie basée sur le lobbying». Evoquant le soulèvement pacifique dans les territoires sahraouis occupés, il a souligné qu'il a plus que jamais «mis à nu» la position de la France dans ce conflit qui «nous affronte ouvertement et directement».
Il a ajouté qu'il est temps d'ouvrir les voies à une solution «juste et durable» et de «mettre fin à ce jeu de relations avec le Maghreb basé sur des projets obsolètes». Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) s'est félicité, par ailleurs, des récentes déclarations de la première vice-présidente du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega, à New York, sur la nécessité du respect des droits de l'Homme au Sahara occidental, et exprimé l'espoir qu'elles représentent le début d'une position beaucoup plus positive de la part de l'Espagne. Cependant, il a relevé que les Sahraouis s'attendaient à une position «beaucoup plus ferme» du parti socialiste au pouvoir et du gouvernement espagnol au sein de l'UE dans la «défense des droits de l'Homme et de l'autodétermination du peuple sahraoui à travers l'organisation d'un référendum». Et de conclure : «Il y a beaucoup de personnes prêtes à verser leur sang. J'en suis conscient qu'elles peuvent reprendre la lutte armée à tout moment [...], car personne ne peut arrêter les Sahraouis ou les empêcher de vivre dans la dignité.»


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