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Libéralisation et cupidité
Publié dans La Tribune le 24 - 05 - 2010

La hausse des prix ne connaît pas de limites depuis la libéralisation de l'économie à la fin des années 80. Les produits n'arrêtent pas de suivre la courbe ascendante, les pouvoirs publics ayant laissé faire sous le prétexte que l'Etat n'a pas à intervenir du moment qu'il a adopté une politique économique internationale. Leur attitude a ouvert la voie à une spéculation effrénée qu'ils ont encouragée par leur complaisance et qui a mis à mal l'économie nationale. Une complaisance contre laquelle le président de la République a fini par se soulever, faisant injonction au ministre du Commerce de réagir et de prescrire des règles claires pour mettre un terme à la rapacité des commerçants. La déliquescence est telle que des pratiques insidieuses se sont emparées du marché et font depuis longtemps office de lois, celles imposées par des spéculateurs avides de gain au détriment des citoyens. Ces derniers se retrouvent livrés pieds et poings liés à la cupidité de trafiquants de tous bords, du petit détaillant jusqu'au maquignon qui tire profit, dans tous les sens du terme, de l'absence de l'Etat, en passant par les importateurs et autres fabricants qui usent de manœuvres frauduleuses en toute impunité. L'argument lié à la liberté du marché a bon dos, puisque c'est au nom de celle-ci que l'on a longtemps fermé les yeux et laissé proliférer des rapaces qui nuisent à l'économie nationale. En matière de prix, toutes les tentatives de freiner la flambée ont échoué jusqu'ici, laissant libre cours à la spéculation et aux pratiques illégales. Les opérations menées depuis quelque temps pour faire échec à l'augmentation des prix en inondant le marché de certains produits de consommation, sujets à la spéculation, ont eu une efficacité très limitée, quand elles n'ont pas tout simplement raté leur objectif. L'envolée l'emporte toujours, fixant la barre de plus en plus haut, hors d'atteinte du citoyen dont le pouvoir d'achat prend la courbe dans le sens inverse. Paupérisation et inflation ne sont qu'une issue logique à une telle situation. La réaction du chef de l'Etat a donc donné lieu à une loi qui sera bientôt présentée à l'APN. Une loi qui viendra donner aux pouvoirs publics l'aptitude de réguler le marché et de mettre un frein à la flambée et aux pratiques douteuses, et mettre entre leurs mains les instruments qui leur permettront d'intervenir et d'agir en cas de fraudes. Les commerçants qui ne se conforment pas à la nouvelle règlementation risquent en tout cas jusqu'à un milliard d'amende et pourraient même se voir retirer le registre du commerce et d'avoir affaire à la justice, en cas d'infractions qualifiées.
R. M.

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