Dans leur quête de trouver des partenaires algériens, des chefs d'entreprise allemands de divers secteurs d'activité industrielle et de prestations de services sont depuis mardi dernier en visite officielle à Alger. Cette visite a été co-organisée par le ministère de l'Economie et de la Technologie de la République fédérale allemande, la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) ainsi que la Confédération générale des entreprises algérienne (CGEA). Une rencontre bilatérale a été organisée hier à l'hôtel Sofitel où des opérateurs nationaux ont pu se faire une idée sur le savoir-faire des entreprises allemandes. Avant la prise de contact, M. Anton, responsable Afrique du Nord auprès du ministère allemand de l'Industrie et de la Technologie, a mis l'accent sur l'intérêt à exploiter les opportunités d'affaires qu'offre le marché algérien : «Les entreprises allemandes peuvent contribuer au développement de nombreux secteurs d'activité industriels et de services. Nos entreprises ne cessent de découvrir un marché algérien en phase de croissance et d'autant plus très accueillant. Nos entreprisses se disent prêtes à travailler ici mais elles ont un besoin d'un climat d'investissement stable.» Soulignons que les 21 chefs d'entreprise présents à la rencontre bilatérale ont pris la parole pour exposer brièvement leur domaine de métier. Plusieurs d'entre eux ne sont pas à leur première visite en Algérie ; certaines entreprises y ont installé un bureau de liaison et d'autres y ont réalisé des projets. On peut citer l'entreprise BBG qui a fait l'étude de réalisation des lignes ferroviaires Mécheria/Béchar (360 km) et Redjem Demouche/Mécheria (84 km), ainsi que les travaux topographiques du projet «Tunnel du métro d'Alger 3». De son côté, Bertram Brôkelmann, spécialiste dans la transformation d'oléagineux, s'est dit prêt à acheter de l'huile d'olive algérienne en grande quantité. Connaissant le label, il croît qu'elle peut se placer facilement sur le marché allemand. Z. A.