«Le gouvernement algérien encourage désormais activement l'investissement étranger pour stimuler le développement économique du pays, en particulier par une politique de diversification afin de se libérer de la dépendance au pétrole et au gaz.» C'est le message phare des investisseurs indonésiens présents à la 43ème édition de la Foire internationale d'Alger. Connaissant parfaitement les potentialités du marché algérien, dans certains segments d'activité demeurant peu exploitables, les hommes d'affaires indonésiens ne veulent vraisemblablement laisser «le champ» aux autres pays, et tout particulièrement leurs voisins chinois. En participant ainsi à cet événement international, les investisseurs indonésiens ainsi que leurs représentations diplomatiques visent deux objectifs : l'un est de pénétrer davantage le marché national par des investissements productifs, et l'autre, de faire connaître particulièrement aux visiteurs professionnels le climat d'investissement et les opportunités d'affaires et d'investissement en Indonésie. Deux objectifs qui seraient «aisément» atteints, d'autant que, selon les hommes d'affaires indonésiens, les relations politiques sont excellentes, et que les deux pays entretiennent de bons rapports depuis la guerre de libérations nationale. «Par cette participation à la FIA, l'Indonésie souhaite augmenter la valeur des exportations indonésiennes vers l'Algérie, car celles-ci avait diminué en 2009 en raison de l'impact de la crise financière mondiale. Les exportations de l'Indonésie vers l'Algérie en 2009 s'élèvent à plus de 234 millions de dollars alors qu'en 2008 elles étaient de l'ordre de 387 millions de dollars», précise le communiqué de l'ambassade. Jeudi dernier, lors d'un meeting d'affaires en présence des journalistes, l'ambassadrice de ce pays en Algérie, Mme Yuli Widarso, a indiqué que la présence de la Banque nationale de l'Indonésie (BNI) dans leur stand vise la facilitation des transactions commerciales des sociétés import-export entre les deux pays.