Abdelaziz Belkhadem n'est pas satisfait du système de santé en Algérie. Lors de l'installation de la commission de la santé de son parti, jeudi dernier à Alger, le secrétaire général du FLN a estimé que la situation de ce secteur est «inacceptable». «La situation est inacceptable d'autant plus que l'Etat a consenti des efforts considérables», a-t-il déclaré Belkhadem, demandant plus d'humanisation dans les structures de santé. Il faut rappeler que les derniers ministres ayant géré le secteur de la santé sont militants du parti de Front de libération nationale. «Cette commission a été créée dans le souci d'assurer la coordination des actions en vue de dynamiser les efforts de l'Etat en matière de santé publique, d'autant plus que le secteur de la santé connaît une interaction entre public et privé», a-t-il indiqué. Dans la même journée, Abdelaziz Belkhadem avait installé une autre commission, celle des affaires étrangères. Même s'il consent que la politique étrangère relève des prérogatives du chef de l'Etat, rien n'empêche son parti d'entretenir des liens avec des partis politiques d'autres pays. A. B.
