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6 raisons, au moins, pour changer le foot
Publié dans La Tribune le 24 - 06 - 2010

Le foot évolue peu, pourtant les idées existent pour rendre ce sport encore plus attractif et gommer ses aspects ennuyeux. Voici 6 d'entre elles.
L'article n'est ni exclusif ni définitif.
Le foot est un sport sclérosé. Ses règles n'ont pas vraiment évolué depuis une bonne vingtaine d'années. Et encore, les seuls changements ont été l'interdiction de prendre la balle à la main sur passe en retrait au gardien, le carton rouge pour les tacles dans le dos et l'instauration de la notion de hors-jeu passif.
Résultat, le foot est devenu un sport souvent ennuyeux à regarder. Il s'agit du seul sport collectif dont les matchs se terminent régulièrement par un 0-0. Les tactiques frileuses peuvent prendre le pas sur des stratégies ambitieuses -en 2004, les Grecs ont gagné l'Euro en jouant à 9 derrière. Pis, un sommet d'ennui comme le match retour Barcelone-Inter est considéré par certains comme un chef-d'œuvre.
Pourtant, quelques mesures simples pourraient redynamiser le sport plus populaire du monde. Nous ne parlerons pas de la vidéo ici, qui fait débat et que nous traiterons bientôt, mais de quelques points de règles à changer pour améliorer ce sport.
1. L'exclusion temporaire
C'est la pierre angulaire des réformes proposées ici. Cette arme à disposition des arbitres permettrait de sanctionner des fautes et des actions qui sont aujourd'hui trop souvent acceptées. L'expulsion temporaire obligerait les coachs à prendre en compte la possibilité de jouer à 10 dans leurs mises en place tactique. Cela permettrait d'inverser les rapports de force dans un même match et cela demanderait plus d'adaptation tactique aux joueurs et aux entraîneurs. Bref, le football en sortirait plus intelligent.
2. La sanction de l'anti-jeu
Pour tout amateur de basket, hand ou rugby, deux comportements des footballeurs sont particulièrement désagréables à voir. Lorsqu'un joueur tape dans la balle après une faute sifflée contre lui ou lorsqu'un autre joueur se place devant le ballon pour éviter qu'un coup franc soit joué rapidement. Ces deux gestes empêchent le développement d'actions rapides et spontanées souvent fructueuses. En hand, si le joueur qui a la balle en mains ne la pose pas, il peut se prendre 2 minutes d'exclusion. Un rugbyman à moins de dix mètres du ballon qui fait action de défendre à la suite d'une pénalité vite jouée est également sanctionné.
Si le foot interdisait ces comportements, les contre-attaques seraient plus nombreuses. Les attaquants ne seraient pas gênés pour jouer vite après une faute «intelligente» à 40 mètres du but et les actions pourraient aller plus souvent au bout. Ce serait la renaissance d'un football spontané à l'opposé du football trop réfléchi des Mourinho et autres Puel.
3. La punition de la simulation
Fiction : 93e minute de la finale de la Coupe du monde 2010 : le Portugal mène 1-0 face à l'Angleterre. Cristiano Ronaldo s'effondre dans le rond central à la suite d'un choc avec Lampard. L'Anglais lance la balle à Gerrard qui botte en touche afin que les soigneurs puissent venir au chevet du Portugais. L'arbitre siffle la fin du match et CR9 se relève fringant. Fiction ? Ce type d'action est récurrent dans le foot moderne et tient au fait que l'arbitre ne peut autoriser les soigneurs à entrer sur le terrain que lorsque le jeu est arrêté.
Là encore, les joueurs «expérimentés» détournent cette règle pour ralentir le jeu.
Ils restent au sol après avoir perdu la balle et comptent sur la pression de leurs coéquipiers et du public pour que les adversaires sortent volontairement le ballon de l'aire de jeu afin que les soigneurs puissent entrer sur le terrain.
Les instances dirigeantes ont essayé de lutter contre les pleureuses en obligeant les joueurs à sortir si les soigneurs avaient été appelés mais cela ne suffit pas. Comme tout le monde n'est pas aussi cynique que Raymond Domenech, pour qui la responsabilité d'arrêter le match est celle de l'arbitre exclusivement, il suffirait d'imaginer autoriser les soigneurs à entrer sur le terrain même si le jeu est en cours et on verrait des footballeurs se relever bien plus vite !
4. Le carton contre le non-respect de l'arbitre
Le gros point noir du football. Dirigeants, coachs, supporters, joueurs, journalistes. Tous se retrouvent contre un ennemi commun : l'arbitre. Il est le ciment de l'identité footballistique.
Il faut le haïr. Alors, on gueule chaque fois qu'on peut, c'est-à-dire très souvent quand on s'appelle Wayne Rooney. On l'entoure à dix pour lui mettre une pression physique. On l'engueule jusque dans les couloirs des vestiaires. Enfin, on le critique à longueur de papiers et de «révélateurs». Pathétique. Les footeux (acteurs et spectateurs) sont des gamins qui n'ont jamais appris à accepter l'injustice inhérente à l'arbitrage.
Il faut dire que les hommes en noir tendent le bâton pour se faire battre. Le règlement dit clairement : «Un joueur qui manifeste
sa désapprobation (verbalement ou non) de la décision d'un arbitre doit recevoir un avertissement.» Mais si les arbitres ne se font pas eux-mêmes respecter, personne ne le fera pour eux… La proposition : exclusion temporaire pour toute personne autre que le capitaine s'adressant à l'arbitre.
5. Limiter la protection de balle
Des actions sont particulièrement frustrantes pour le spectateur. Lorsqu'un défenseur «accompagne en touche» la balle tout en jouant de son corps pour empêcher l'attaquant adverse de l'atteindre. Ces actions ralentissent les matchs et sont des vrais moments d'anti-jeu. L'arbitre autorise un joueur à tout faire pour que le ballon aille en touche plutôt que de le jouer. Pourtant, d'après les lois du jeu, «faire obstacle à la progression d'un adversaire» est passible d'un coup franc indirect. Mais plus loin dans la partie «interprétation» il est dit : «Un joueur qui se place entre un adversaire et le ballon pour des raisons tactiques ne peut être considéré comme coupable d'une faute pour autant que le ballon reste à distance de jeu et qu'il ne tienne pas l'adversaire à distance avec ses bras ou son corps.» C'est cette interprétation qu'il faut changer.
Sanctionner ce type d'action aurait le même effet qu'interdire la passe en retrait au gardien. Les défenseurs se verraient obligés de jouer ces ballons, soit en les dégageant loin devant, soit en dribblant l'attaquant. Les situations chaudes sur le but augmenteront. A terme, les défenseurs développeront leurs qualités techniques et le niveau des matchs sera rehaussé (meilleures relances, plus de prises de risques).
6. En finir avec les cartons post-célébration des buts
Actuellement, les arbitres mettent un carton jaune aux joueurs enlevant leur maillot ou le mettant sur leur tête pour célébrer un but.
C'est ridicule et cela tue l'esprit de fête autour du foot. Ce genre de sanction de gestes anodins alors que d'autres plus graves ne sont pas sanctionnés discrédite complètement le corps arbitral.
O. M.
*In slate.fr


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