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Publié dans La Tribune le 15 - 07 - 2010

Qui de nous n'a pas songé à prendre une photo-souvenir pour immortaliser son passage dans une région ou un pays donné ? Mieux, on met souvent la main à la poche pour «matérialiser» le moment et l'endroit avec l'acquisition d'un objet caractérisant ce dernier. Du petit porte-clés à l'imposant coffre en bois, en passant par tous ces bibelots confectionnés par des mains expertes, les artisans nous proposent des objets-mémoire qui portent en eux une part de la culture locale et identifient la région ou le pays. On achète des croix du Sud en souvenir d'un passage à Tamanrasset ou à Djanet, des poteries en argile noire quand on visite Adrar, un burnous ou un tapis dans les régions chaouies, des bijoux en argent ou des poteries en Kabylie, des plateaux, aiguières ou encensoirs de
Constantine, Tlemcen ou Alger… Et longtemps après, on se souviendra de la contrée visitée, de ses gens, de leurs coutumes, de leur mode de vie… L'objet artisanal devient l'image d'Epinal de toute une population, une culture, voire une civilisation. Mais pour que le produit artisanal soit ce vecteur de la culture, il faut d'abord qu'il trouve des débouchés, qu'il ait un marché, en un mot : qu'il se vende. Or, les acheteurs potentiels d'un produit artisanal sont principalement les visiteurs, les touristes, nationaux ou étrangers. Sans eux, l'artisanat périclite et disparaît. L'Etat s'est bien penché sur ce secteur et s'est efforcé de le réactiver en l'intégrant dans la sphère économique.
Des aides sont accordées aux artisans, des Chambres de l'artisanat et des métiers (CAM) sont mises en place et des salons et expositions sont organisés un peu partout pour promouvoir l'artisanat. On a même créé un institut, ouvert des filières de formation et
soutenu l'apprentissage pour l'initiation des jeunes aux métiers artisanaux et adopté la labellisation de certains produits artisanaux pour lutter contre la contrefaçon.
Toutes ces mesures ne pouvaient, en théorie, que déboucher sur une véritable relance du secteur. La réalité est toute autre. Les artisans ont des difficultés pour trouver la matière première, voire l'acheter, parce que souvent importée, et donc hors de prix. De plus, si d'aventure ils arrivent à dégoter de quoi faire tourner la machine, ils seront tout de même obligés de rivaliser avec plus fort. Ils doivent faire face à l'imbattable concurrence du produit artisanal manufacturé qui, même s'il n'a pas cette touche personnalisée de l'artisan qui le différencie de tous les autres, est toutefois moins cher, un argument de vente difficile à abattre. Et tous les artisans l'ont compris.
Certains ont d'ailleurs fini par baisser les bras et ont rendu leur tablier. Ils se sont reconvertis dans des métiers un peu moins risqués ou sont devenus vendeurs de casse-croûtes, brocanteurs, de tabac…
La situation n'est pas désespérée. On peut encore inverser la tendance. L'essentiel est fait en termes d'aide et d'encadrement, et il reste à concrétiser la promotion. On a, certes, changé à l'artisanat de tutelle pour le mettre sous autorité du ministre de l'Industrie, signe de l'importance que l'Etat entend donner au secteur. Mais ça ne suffit pas. Car, la promotion de l'artisanat concerne aussi bien le ministère du Tourisme que celui de la Culture.
La multisectorialité est un des piliers du développement, pas seulement de l'artisanat, mais de nombreux autres secteurs.
H. G.


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