Photo : S. Zoheïr Les habitants des douars de la commune de Mekhatria, nord du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla, attendent une prise en charge de leurs préoccupations en matière de transport, d'alimentation en eau potable et de structures.Les habitants des douars et localités situés dans la partie nord de cette commune ont, en effet, exprimé leur mécontentement suite au manque de transport collectif, et ce, à cause de la dégradation de la route principale menant au chef-lieu de leur commune.Les citoyens des localités Beni Makhlif, El Rkaïche, Medaber, Relouia et Rmadnia souffrent de l'absence de moyens de transport, ce qui les oblige à se déplacer à des prix très élevés qu'appliquent des transporteurs clandestins qui exigent parfois 600 DA ou plus pour joindre la ville ou évacuer un patient vers les structures sanitaires. La réhabilitation de cette route s'avère donc nécessaire pour encourager les transporteurs collectifs à reprendre leur activité dans cette partie de la commune et permettre, entre autres, aux élèves, en particulier aux filles, de poursuivre l'enseignement d'autant qu'une grande partie d'entre elles ont interrompu leur scolarisation à cause de ce problème de transport.Les populations de ces localités demandent, entre autres, l'enregistrement d'opérations ayant trait à l'amélioration de leur cadre de vie. Pour elles, la réalisation de l'éclairage public et l'alimentation en eau potable demeurent une nécessité d'autant que de nombreux habitants s'alimentent à partir des sources naturelles près des oueds El Amri et Bouchetna, situés à 6 et 10 km plus loin. L'encouragement de l'agriculture dans cette région permettra, selon les habitants, d'améliorer leurs conditions de vie et garantir une autosuffisance alimentaire vu que leur proximité avec le barrage Ouled Mellouk leur sera d'une grande utilité pour l'irrigation de leurs terres. En somme, cette commune située toute proche du chef-lieu de la wilaya a besoin d'un budget conséquent pour prendre en charge les préoccupations de ses habitants qui ne cessent de revendiquer l'amélioration de leur cadre de vie.