Deux policiers tués, six blessés dans le Caucase russe Deux policiers ont été tués et six autres ont été blessés dans la nuit de vendredi à hier dans deux attaques séparées dans le Caucase russe, a rapporté l'agence Interfax. Des inconnus armés ont ouvert le feu contre deux policiers à Baksan, en Kabardino-Balkarie, République russe située non loin de la Tchétchénie, a indiqué un responsable des forces de l'ordre locales, cité par l'agence. L'un des policiers est décédé sur les lieux, l'autre a succombé à ses blessures à l'hôpital, a-t-il précisé. Par ailleurs, six policiers ont été blessés dans une attaque contre une patrouille de police près du village de Lénine-aoul, au Daguestan, selon un porte-parole du ministère de l'Intérieur local, cité par Interfax. Le Caucase russe connaît depuis plusieurs mois un regain de violence lié notamment à une rébellion islamiste. Les attaques ou explosions y sont quasi quotidiennes. Flottille pour Ghaza : le «Mavi Marmara» est retourné en Turquie Le «Mavi Marmara», bateau turc de la flottille internationale d'aide pour Ghaza qui avait été pris d'assaut le 31 mai par un commando israélien, est arrivé hier en Turquie, ont annoncé des médias locaux. Un autre navire turc, arraisonné lors du raid israélien qui avait fait neuf morts parmi des militants turcs pro-palestiniens, est arrivé à Iskenderun tard vendredi, tandis qu'un troisième était attendu plus tard hier. Les trois bateaux avaient été remorqués hors d'Israël jeudi. Le directeur du port d'Iskenderun, Cumhur Ozturkler, a indiqué à Anatolie que ces navires seraient d'abord inspectés par des responsables turcs avant qu'ils ne le soient par une délégation de l'ONU qui a ouvert une enquête internationale sur la controverse, au centre d'une grave crise diplomatique entre la Turquie et Israël. Zardari : la porte du dialogue avec les talibans reste ouverte Le président pakistanais Asif Ali Zardari s'est dit prêt à examiner la possibilité d'engager des négociations avec les rebelles talibans actifs dans le pays, a rapporté hier la presse pakistanaise. «Nous n'avons jamais clos le dialogue...Ils ne peuvent pas gagner car ils ne gagneront pas. C'est une tâche difficile et pénible, mais la défaite n'est pas une option pour nous», a déclaré le président Zardari, à l'issue de sa rencontre à Londres avec le Premier ministre britannique David Cameron. Avant de se rendre en Grande-Bretagne, le président Zardari avait effectué une visite en France où il avait averti que «la communauté internationale, à laquelle appartient le Pakistan, est en train de perdre la guerre contre les talibans. Et ce, avant tout, parce que nous avons perdu la bataille de la conquête des cœurs et des esprits», avait estimé M. Zardari. «Les renforts militaires ne sont qu'une petite partie de la réponse au défi posé par les insurgés des talibans», avait-il ajouté.