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Des études pilotes à Ouargla et Biskra sur l'envenimation scorpionique
Environ 50 000 cas de piqûres recensés chaque année à travers le pays
Publié dans La Tribune le 11 - 08 - 2010

Avec quelque 50 000 cas de piqûres par an, l'envenimation scorpionique représente un vrai problème de santé publique en Algérie. Les wilayas de Ouargla et de Biskra figurent parmi les plus touchées par ce fléau, qui entraînent de nombreux décès. Deux études pilotes ont été lancées dans ces wilayas, a indiqué hier l'APS. Selon la direction de l'hôpital Mohamed-Boudiaf de Ouargla, «une étude pilote sur l'envenimation scorpionique est en cours, impliquant des équipes médicales (réanimateurs et généralistes) de Ouargla et d'Alger, ainsi que des paramédicaux». S'étalant du début juin à fin août, période constituant le pic des cas de piqûres scorpioniques, cette étude porte sur un examen clinique, biologique, toxicologique et immunologique, menée sur des malades directement, sachant qu'une partie des analyses se fait au centre de toxicologie de l'Institut Pasteur d'Alger. Aussi, d'après l'hôpital Boudiaf, «l'étude doit déboucher, sur beaucoup de pratique concernant la prise en charge de l'envenimation scorpionique, une meilleure connaissance de l'évolution de la pathologie, et une adéquation de l'aspect préventif et de la prise en charge médicale». La direction de l'hôpital Mohamed-Boudiaf a d'autre part indiqué que «cette étude pilote, dont une de même nature est menée simultanément à Biskra, devra être élargie, selon ses résultats, à d'autres régions cibles du pays». Il est ainsi souligné que «l'opération vient peaufiner et parfaire le consensus de prise en charge de l'envenimation scorpionique, document de référence actuel, lui-même couronnement de tout un processus de prise en charge de ce type d'envenimation lancé dans les années 1980, depuis que la pathologie a été classée par les instances de tutelle en tant que problème de santé public». Le processus avait aussi donné lieu à la tenue de multiples rencontres et séminaires spécialisés à Ouargla, Biskra et El-Oued, entre autres. L'hôpital de Ouargla annonce également que, depuis les années 80, beaucoup de progrès ont été réalisés dans le domaine, notant qu'«une grande amélioration a été enregistrée sur le plan de la mortalité, grâce, notamment à une meilleure prise en charge médicale, mais peut-être aussi par la nature du sérum anti-venin de scorpions qui est fabriqué en Algérie». Dans ce sens, constate-t-on, «l'évolution de la létalité de l'envenimation scorpionique, à l'échelle nationale, est tombée de 0,45% en 1991 à 0,20%, puis à 0,15% en 2008». Ce taux est calculé, sur un échantillon de 4 000 piqués/an pour une population de 100 000 habitants pour les wilayas du Sud-Est à forte prévalence de l'envenimation due au scorpion, et de 1 000 piqués/an pour une population de 100 000 habitants dans d'autres wilayas moins exposées. La wilaya de Ouargla a enregistré depuis le début de l'année à fin juillet dernier, 973 cas de morsures scorpionique dont deux décès, contre 1289 cas l'année dernière dont 3 décès. «La prévention pour combattre ce fléau revêt un rôle capital», estime la direction de l'hôpital Mohamed-Boudiaf qui met l'accent sur l'intérêt de préserver de façon permanente l'hygiène du milieu, tout en insistant sur la généralisation de l'éclairage public, la poursuite de l'opération de collecte des scorpions à des fins de fabrication du sérum anti-venin, tout en appelant à l'évacuation le plus rapidement possible des victimes vers les structures de santé. On se rappelle qu'il y a quelque temps, un appel a été lancé par de nombreux experts pour la création d'un institut spécialisé dans la wilaya de Biskra pour améliorer la maîtrise de ce fléau. Une structure qui travaillerait en coordination avec les instances concernées dont l'Institut Pasteur, les organismes de lutte contre l'envenimation scorpionique et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Pour rappel, pas moins de 51 000 piqûres de scorpion, dont 52 mortelles, ont été enregistrées à travers le pays l'année dernière.
A. B.

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