Gazprom achètera à GDF Suez 15 cargaisons de gaz naturel liquéfié Le groupe gazier russe Gazprom va acheter à GDF Suez 15 cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL), représentant un volume global de 0,9 million de tonnes, sur une période de deux ans et demi, ont annoncé les deux groupes hier. Le groupe russe, qui avait annoncé il y a un an son intention de devenir un «acteur mondial» du marché du GNL, entend ainsi poursuivre sa stratégie de diversification de ses sources, a expliqué à la presse un porte-parole de Gazprom Global LNG (GGLNG), la filiale du groupe dans le GNL. Selon l'accord, qui prévoit une première livraison début 2011, GGLNG achètera 15 cargaisons provenant du portefeuille diversifié de GDF Suez. Ce dernier est composé de GNL contracté sur le long terme auprès de l'Algérie, l'Egypte, le Nigeria, la Norvège, le Yémen et Trinidad et Tobago pour un total de 16,5 millions de tonnes par an, rappelle un communiqué commun des deux groupes. «Cette transaction est une opportunité pour GDF Suez, un des plus importants acteurs du marché du GNL dans le monde, d'étendre son portefeuille de clients et d'approfondir son partenariat de long terme avec Gazprom», se félicite Philip Olivier, président de GDF Suez LNG, cité dans le communiqué. Siemens : garantie d'emploi pour 128 000 salariés allemands pendant 3 ans Le conglomérat allemand Siemens s'est engagé à éviter tout licenciement sec et toute délocalisation chez ses salariés allemands jusqu'à fin 2013 au moins, selon des communiqués publiés hier par l'entreprise et le syndicat IG Metall. Dans son communiqué, Siemens annonce avoir conclu avec son comité d'entreprise un accord «à durée illimitée sur de futures restructurations en Allemagne», accord qui pour la première fois s'applique à tous les salariés allemands du groupe, filiales y compris, soit 128 000 personnes. «L'entreprise maintient sa promesse d'éviter les licenciements secs» en cas de restructuration, selon le communiqué. Un porte-parole du groupe a toutefois précisé que cet accord était «en théorie à durée illimitée mais renégociable après une durée de trois ans.» IG Metall de son côté, qui domine le comité d'entreprise de Siemens, annonce dans son communiqué que le groupe renonce à «toute délocalisation et fermeture (d'activité en Allemagne) jusqu'à fin 2013.» Les deux parties ont en réalité reconduit un accord datant de 2008 et qui arrivait à expiration. Pendant la crise, Siemens avait pu respecter la garantie d'emploi en recourant comme de nombreuses entreprises allemandes à un dispositif de chômage partiel subventionné par l'Etat. Le groupe de Munich (sud) avait levé ses mesures de chômage partiel le 31 juillet dernier. Siemens, qui fabrique des trains, des turbines et du matériel médical, emploie quelque 400 000 personnes dans le monde.