Initié par l'Algérie en partenariat avec le Bureau international du travail (BIT), le Centre international de formation de l'Organisation internationale du travail (OIT) de Turin et le Centre arabe pour l'administration du travail et l'emploi de Tunis, le séminaire sur l'intermédiation de l'emploi a été entamé hier à l'hôtel Ryad de Sidi Fredj. Les participants auront jusqu'au 6 octobre pour cerner la problématique de la gestion du marché du travail et ses effets sur la promotion de l'emploi ainsi que la lutte contre le chômage, particulièrement auprès de la classe juvénile. Deux séances de travail sont au programme. Le premier est un séminaire sous-régional sur le thème : «L'intermédiation de l'emploi et son rôle sur les marchés du travail». Le second, qui se tiendra en atelier de formation, va aborder la question de «l'administration du travail et la bonne gouvernance». Les organisateurs tablent sur «une analyse des expériences en matière d'intermédiation sur les marchés du travail dans certains pays maghrébins, arabes et européens, ainsi que des expériences étrangères sur le rôle du secteur privé dans le placement des travailleurs et sa contribution dans la régulation du marché de l'emploi». Le directeur de programme du Bureau international du travail (BIT), M. Giuseppe Casale, a émis le souhait de voir les travaux de cette rencontre aboutir à des recommandations utiles. «J'espère que notre rencontre pourra aboutir à des propositions concrètes pour une meilleure prise en charge de l'emploi». Pour le directeur du Centre arabe de l'administration du travail et de l'emploi de Tunis, M. Mohamed Kechaou, «le choix de l'Algérie pour abriter ce séminaire est une preuve de reconnaissance pour les efforts déployés par ce pays en matière de création d'emplois et de lutte contre le chômage». Devant les représentants des pays du Maghreb, du Liban et de la Syrie ainsi que de l'Espagne, de l'Italie et de la France, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a défendu «les réalisations» de l'Algérie dans le domaine. «L'Algérie a engagé depuis plus d'une décennie de vastes programmes d'investissements publics destinés à développer les infrastructures de base et à mettre en place les fondements d'un développement durable générateur de richesses et d'emplois», dira-t-il dans son intervention. Le ministre a souligné que «les secteurs grands pourvoyeurs d'emplois tels que l'agriculture, le bâtiment, les travaux publics et les services ont retrouvé leur dynamique de création d'emplois». A. Y.