De notre correspondant à Annaba Mohamed Rahmani «C'est très positif, je suis satisfait et les manifestations organisées à l'occasion de ces journées ont toutes réussi. Je tiens ici à exprimer mes remerciements à tous ceux qui y ont participé, aux institutions et aux citoyens de Annaba dont l'accueil chaleureux qui nous a été réservé témoigne de l'hospitalité de toute la région.» C'est en ces termes que l'ambassadeur d'Italie à Alger, Giampaolo Cantini, a entamé sa conférence de presse à l'hôtel Sabri à Annaba, une conférence-bilan comme il l'a qualifiée. Il poursuivra en évoquant la session économique tenue par les opérateurs des deux pays en mettant l'accent sur les échanges et le partage d'expériences et de savoir-faire surtout dans le domaine de l'arboriculture en vue de la certification des plantes, une étape très importante pour promouvoir les exportations.La qualité et le niveau des intervenants aussi bien algériens que ceux de l'Institut agronomique de Bari ont beaucoup apporté à l'assistance composée essentiellement de professionnels de l'agriculture et de l'agroalimentaire. L'ambassadeur abordera ensuite l'aspect juridique en parlant de la section arbitrale de Milan qui a présenté des cas pratiques de différends entre parties, mais dont les procédures de conciliation prévues par les clauses contractuelles ont abouti. Il rappellera au passage que des représentants d'entreprises italiennes spécialisées dans la fabrication de machines agricoles ont assisté à cette manifestation et que ceux-ci sont chargés d'identifier les besoins spécifiques de la région de l'est du pays et qu'un projet-pilote de la filière lait verra le jour prochainement avec le concours de l'institut italien du commerce. En matière de coopération universitaire, Son Excellence rapportera qu'il y a une étroite collaboration entre l'Institut de langue et de culture arabe de Annaba et l'université «La Sapienza» de Rome pour des échanges culturels et que l'Institut de langue italienne de Annaba est désormais doté d'un «coin Italie et culture italienne». «Ce sont là les premiers jalons mis en place et nous allons essayer de décentraliser les échanges culturels de façon à ce que Annaba puisse en profiter pleinement», ajoute-t-il. Parlant de la communauté algérienne en Italie, M. Cantini dira que celle-ci est estimée à environ 20 000 ressortissants en situation régulière et que ceux-ci gèrent à peu près 1 000 microentreprises ou entreprises. «Dernièrement, nous avons augmenté et prolongé la validité des visas accordés aux Algériens», conclut-il.