De notre envoyée spéciale à Guelma Farah Bachir-Cherif LA TRIBUNE : Pouvez-vous nous présenter le complexe Bouchahrine ? Rachid El Kouti : Le complexe thermal Bouchahrine est situé à Ouled Ali, un petit village qui se situe entre Skikda et Constantine, à 15 km de Guelma. Il est entré en activité en novembre 2007. Le complexe est doté de 64 bungalows qui sont répartis en F2 et F3, d'une salle de conférences et de deux piscines, l'une pour adultes et l'autre pour enfants. De l'autre côté, nous avons l'hôtel, où il y a un grand hammam et plusieurs cabines de soins avec prise en charge de médecins et de kinésithérapeutes. Un autre atout de notre complexe, c'est le personnel. C'est une équipe jeune. Pour la majorité, ce sont des jeunes qui sortent directement de l'école d'hôtellerie de Tizi Ouzou et de Boussaada et, pour ce qui est de la main-d'œuvre, ce sont des gens de Guelma. Ce choix obéit à notre souci d'avoir un équilibre entre les employés. Les prix sont-ils accessibles ? Oui, par exemple un F2 qui peut accueillir jusqu'à 6 personnes est de 4 000 dinars, avec petit déjeuner, et aussi accès au hammam et à la piscine. Avec quel genre de clientèle travaillez–vous ? Parmi nos clients, on peut citer la Sonatrach, avec laquelle nous avons signé des conventions, le port de Skikda, et aussi l'association des chirurgiens-dentistes dont le dernier séminaire s'est déroulé chez nous. Nous avons accueilli à l'occasion quelque 400 personnes. Nous travaillons aussi avec beaucoup de familles qui nous viennent d'Annaba, de Constantine et également des nouveaux mariés pour leur nuit de noces. Nous avons aussi signé des conventions avec des agences de voyages d'Annaba et de Constantine. Et jusqu'à aujourd'hui tous nos clients sont satisfaits. Avez-vous d'autres projets d'expansion ou de diversification ? Oui, nous avons un projet très important à Sidi Bel Abbès. Il s'agit d'un complexe de loisirs de quatre étoiles, sur une superficie de neuf hectares avec un parc d'attractions qui, lui, est déjà fonctionnel. Nous n'attendons que le feu vert du ministère du Tourisme pour lancer les travaux de réalisation de ce projet. S'agissant du complexe Bouchahrine, notre défit est d'en faire une chaîne nationale.