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Les apiculteurs demandent un laboratoire de contrôle de la qualité
Clôture hier de la Foire nationale du miel
Publié dans La Tribune le 05 - 12 - 2010

La foire du miel a pris fin hier à la coopérative apicole de Gué de Constantine. Une semaine durant, apiculteurs et consommateurs ont chacun trouvé leur compte, les premiers ayant écoulé leurs marchandises et les deuxièmes s'étant fournis en miel avec des rabais allant jusqu'à 400 DA.L'occasion était donc pour les apiculteurs de vendre et de se rencontrer pour échanger leurs expériences.
M. Madoui Ali, directeur de la coopérative apicole de la wilaya d'Alger et organisateur de la 10ème édition de cette foire, évalue positivement cette dernière qui, pour la première fois, a reçu la visite du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, pour son inauguration le 25 novembre dernier. Une inauguration suivie d'une réunion avec les producteurs pour écouter leurs doléances. La labellisation de ce produit, très demandé par le consommateur algérien, a été un des thèmes débattus. Aujourd'hui, la mentalité du consommateur commence à changer, devenant de plus en plus exigeant sur la qualité et le prix du produit, d'autant plus qu'avec le miel importé, son choix est large et peut donc se détourner du produit local. Pour reconquérir le marché, le secteur de l'apiculture commence à se développer. De l'avis de M. Madoui, «les Algériens découvrent aujourd'hui les effets thérapeutiques du miel, surtout le pollen». Précisant que «cette filière se développe au vu des quantités exposées et du niveau intellectuel des apiculteurs dont beaucoup sont des docteurs, des ingénieurs… Il y a même des spécialisations dans cette filière telle que l'élevage de la reine, l'insémination artificielle…» Cette année, pour éviter d'écouler un miel de qualité douteuse, le directeur de la coopérative, de sa propre initiative, a exigé des exposants de signer un engagement quant au label de qualité du produit à vendre. De plus, des échantillons ont été prélevés au hasard au niveau de chaque stand aux fins d'analyses à l'Institut technique des élevages (ITEF) à Baba Ali. Et s'il s'avère que la qualité laisse à désirer, le producteur ne pourra plus exposer au niveau de la coopérative qui dispose aussi d'un magasin pour vendre le miel qui, lui aussi, est soumis aux analyses. «J'ai imposé cette méthode de travail pour préserver le produit et garantir sa qualité», dira M. Madoui. A propos justement de la qualité du miel, le docteur Bouchareb, apiculteur mais aussi médecin en cancérologie, dénonce «la concurrence déloyale, la tromperie sur la marchandise». A titre d'exemple, il citera «la gelée royale importée qui peut être dangereuse pour la santé. Elle est proposée à 180 DA, pour être revendue à 800 DA». Ce produit «est une substance très fragile qui se périme en six mois», explique le médecin. Le pollen et la propolis «sont également importés et écoulés sur le marché national, alors qu'ils sont produits localement». Par ailleurs, «certains apiculteurs chauffent leur miel alors que cette façon de faire lui fait perdre ses effets thérapeutiques», indique le docteur Bouchareb, ajoutant que la cristallisation du miel en hiver est un état
physiologique normal. Du côté des professionnels, les problèmes propres à la profession sont le manque de circuits de vente, la cherté du matériel et la concurrence déloyale. Pour Kezzar Kamel, ingénieur d'Etat et responsable de la pépinière apicole Taghrast située à Béni Ouartilène, dans la wilaya de Sétif, qui cultive quatre variétés de miel (sain foin, eucalyptus, jujubier et toutes fleurs), cette filière est toujours en phase de croissance. Preuve en est, selon lui, le nombre de ruches, la variété de la production et l'engouement des jeunes pour cette activité. Cet ingénieur d'Etat en agronomie réclame l'élaboration d'une législation apicole algérienne pour éviter de connaître les problèmes d'emplacement de ruchers, de la transhumance et des maladies à déclaration obligatoire telle la loque (maladie du couvain). M. Kezzar demande aussi l'ouverture de pistes agricoles et forestières pour permettre aux apiculteurs l'accès aux sites miellifaires, non encore exploités. Ceci en plus de l'octroi d'une carte apicole pour les apiculteurs et des facilitations pour l'importation du matériel apicole. Pour l'exportation, elle est en voie de réalisation, selon notre interlocuteur qui dit que le miel algérien, qui est de très bonne qualité, peut s'imposer sur le marché international. M. Filali Rabah, apiculteur à Constantine, dira, quant à lui, que la filière est soutenue par l'Etat, mais que des problèmes de commercialisation du miel à l'échelle nationale se posent avec acuité. Autre difficulté, le problème de gérance de ces micro-entreprises familiales. «L'apiculteur est à la fois le fellah, le technicien, le commerçant, etc. Ce qui freine l'extension du projet.» Pour lui, déterminer la qualité du miel ne peut se faire qu'en laboratoire, d'où l'appel lancé pour sa création.Enfin, à propos de l'exportation, M. Filali, contrairement aux autres apiculteurs, dit que l'Algérie est encore loin d'exporter et qu'il faudrait «d'abord satisfaire le marché local et rendre le miel accessible aux citoyens avant d'aller dans cette voie».
B. A.


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