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L'automédication pourrait favoriser l'évolution de maladies graves
Beaucoup de citoyens y recourent
Publié dans La Tribune le 12 - 12 - 2010

L'automédication prend de l'ampleur. C'est devenu un phénomène normal. Les médecins la déconseillent mais des citoyens et des pharmaciens l'encouragent. «Pourquoi se rendre chez son médecin chaque fois qu'un mal de tête ou un rhume se déclare ?», répliquent des citoyens qui refusent de consulter. Une femme montre une ordonnance qu'elle garde soigneusement depuis près de trois ans. «Mon problème de santé est toujours le même. C'est toujours la même maladie et les mêmes symptômes. Ça commence par une fièvre, une fatigue physique, des maux de tête…Je connais bien les symptômes», affirme-t-elle, pour justifier le fait qu'elle ne retourne pas chez son médecin. Et de poursuivre : «La visite à elle seule coûte 800 DA. En plus, chaque fois que je dois me rendre chez le médecin, je dois m'absenter de mon travail. Il y a toujours du monde dans le cabinet…» Faute de temps et d'argent, des patients se soignent eux-mêmes à leur façon. Dans les foyers, des médicaments de toutes sortes se mélangent aux produits alimentaires. «Je garde toujours une place dans le réfrigérateur pour les médicaments nécessaires», confie une autre femme. Selon elle, «le mal peut survenir à n'importe quel moment. Il faut être sur ses gardes». C'est un bon réflexe dans la mesure où cela permet de calmer une douleur subite surtout lorsqu'elle arrive la nuit. Recourir toutefois à l'automédication chaque fois qu'un mal s'annonce pourrait être fatal à la longue. Pour cause, de nombreuses maladies graves peuvent se cacher derrière les maux de tête, l'amaigrissement, les problèmes d'articulation… Recourir aux tisanes et aux comprimés utilisés habituellement pourrait être dangereux. «Elle avait tout le temps des vertiges et des maux de tête. Elle prenait les comprimés que nous prenons tous d'habitude. Ça se calme quelques jours et ça revient par la suite. Après consultation du médecin, il s'est avéré qu'elle a un problème de tension aux yeux. Sa vue s'est dégradée considérablement sans qu'elle s'en rende compte», raconte une jeune femme au sujet de sa mère.Une autre souffrant de grippe et de bronchite négligeait ses traitements jusqu'à ce qu'elle aie commencé à avoir des crises d'asthme : «C'était une bronchite mal traitée. Elle se contentait de tisanes et de quelques comprimés pour les maux de tête et la fièvre…Elle n'aimait pas les médecins, encore moins les médicaments. La voilà maintenant dans l'obligation de se rendre régulièrement chez le médecin et de prendre tous les médicaments qu'il lui prescrit ! Même les injections parfois». Autre danger, celui de l'utilisation abusive des anti-inflammatoires: douleurs des règles, problèmes de dos, etc. «Ces anti-inflammatoires sont un vrai danger pour la santé. Lorsque les médecins les prescrivent, ils y associent toujours des pansements et limitent la durée de l'utilisation…Certaines personnes les utilisent à tort et à travers pour calmer des douleurs parfois supportables et passagères», raconte un médecin d'un établissement de santé publique, constatant que les consultations pour problèmes gastriques et ulcères sont de plus en plus nombreuses. L'utilisation anarchique des antibiotiques est aussi devenue chose normale dans plusieurs foyers. Ce qui favorise la faiblesse du système immunitaire chez certaines personnes. Des maladies graves, contraignantes et handicapantes à la longue, pourraient découler de cette utilisation anarchique des médicaments. Voilà pourquoi il est nécessaire de voir un médecin quand il y a un problème de santé. La personne malade ne peut être son propre médecin. Déjà que des médecins eux-mêmes commettent des erreurs de diagnostic. Un petit exemple à citer: un dentiste dévitalise une dent solide (lui enlève le nerf) pour une douleur qui persistait au niveau de cette dent, alors que l'origine du mal venait d'une sinusite mal traitée. Un bon médecin peut commettre une erreur de ce genre. Que dire alors
d'un simple citoyen qui ne sait rien de la médecine ?
K. M.


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