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Le ministère de la Culture promet d'élargir la manifestation à d'autres régions à la clôture de la première édition du Festival international de la littérature et du livre de jeunesse
Photo : S. Zoheir Par Tassadit Lazili Durant neuf jours, l'esplanade de Riad El Feth, à Alger, a été un espace de différentes animations, de lecture et de rencontres littéraires, attirant ainsi enfants, parents et spécialistes en la matière. Ces activités, qui entrent dans le cadre du 1er Festival culturel international de la littérature et du livre de jeunesse, a été clôturé vendredi dernier en présence de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, et des organisateurs du festival. Le dernier jour de cet événement littéraire était un rendez-vous pour la remise des prix et récompenser les lauréats des différents concours. Le premier prix de la meilleure nouvelle en langue arabe a été décerné au conteur Sofiane Sarhane pour son œuvre Sachi Sachi, tandis que le deuxième est revenu à Amel Bouchareb pour sa nouvelle Arraïha. La conteuse Sarah Saadi s'est vue attribuer le troisième prix pour son roman Al Aaouda ila Cortoba (le Retour à Cordoue). S'agissant des prix de la meilleure nouvelle en langue française, le premier prix a été décerné à la jeune Adhimi Kaouthar pour sa nouvelle Sur la tête du Bon Dieu et le deuxième à Abdelkader Khayar pour son œuvre Harragas.com, alors que le troisième prix est revenu à Adouane Meriem pour sa nouvelle le Rêveur. A noter que les lauréats sont des jeunes talents algériens âgés de moins de vingt-cinq ans, ont précisé les initiateurs du festival. Au chapitre des distinctions, un prix pour une nouvelle en langue amazighe était prévu, mais le commissariat du festival n'a reçu aucune œuvre en cette langue en usage en Algérie. Le second concours concerne les éditeurs algériens. Un prix d'encouragement devait être remis pour chacun des meilleurs ouvrages réalisés par l'éditeur dans le domaine des publications destinées à l'enfance et à la jeunesse. Le premier prix a été attribué à la maison d'édition la Librairie verte, alors que le second est revenu à Casbah éditions pour leur contribution en matière d'édition des livres de jeunesse. Présidant la cérémonie de clôture, la ministre de la Culture a salué la réussite de cette manifestation, dont la prochaine édition «sera une réussite encore plus retentissante» a-t-elle affirmé. Dans le même axe, Mme Toumi déclarera que son département «œuvrera à élargir ce type d'initiatives à l'est, à l'ouest et au sud du pays», avant de préconiser «l'organisation de festivals similaires sur les livres scientifiques, scolaires et autres». Elle n'a pas manqué, d'ailleurs, de rappeler que ce genre de manifestation vise à rapprocher les jeunes Algériens du livre et de la lecture, et contribuer ainsi à la consécration de l'amour de la lecture. Par ailleurs, la ministre a expliqué que «cette manifestation a été exonérée de taxes et d'impôts afin de rendre les prix des livres accessibles au public». Ce 1er festival s'est déroulé avec la participation d'éditeurs algériens, égyptiens, marocains, camerounais, français, mauritaniens, syriens et libanais.