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Les formalités avec Renault et Volkswagen seront bouclées au cours de cette année Selon le DG de l'Agence nationale de développement des investissements
Les discussions avec les constructeurs automobiles français (Renault) et allemand (Volkswagen) pour installer des usines de fabrication de véhicules en Algérie sont très avancées. Selon le directeur général de l'Agence nationale de développement des investissements (Andi), qui s'exprimait hier sur les ondes de la Chaîne III, «les discussions sont très avancées». Et d'ajouter : «Les projets vont se concrétiser durant les années à venir et 2011 sera consacrée au parachèvement des formalités.» L'on s'attend donc au développement de ces dossiers au cours de cette année, d'autant que ces déclarations interviennent à quelques semaines de celles tenues par le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement. En effet, M. Benmeradi avait fait savoir, lors de son passage au Forum d'El Moudjahid, qu'en matière d'investissement, deux grandes firmes européennes spécialisées dans la construction automobile, Renault et Volkswagen, viennent de prendre conscience après mûre réflexion de tout l'intérêt qu'ils pouvaient tirer du marché algérien, véritable ticket d'entrée au marché africain. «Aujourd'hui, Volkswagen insiste beaucoup pour venir [investir en Algérie]. Nous avons eu des échanges assez intéressants avec ce groupe», a indiqué M. Benmeradi. La même source avait souligné, dans ce contexte, qu'il s'agit du deuxième constructeur automobile étranger intéressé par le marché algérien et qui se propose même de «considérer l'Algérie comme un pied d'appui pour le marché africain». Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que «depuis six mois, le constructeur français Renault revient avec une meilleure proposition». «Il [Renault] a examiné avec davantage d'intérêt les attentes de la partie algérienne. Et les nouvelles propositions de Renault nous paraissent intéressantes», dira le ministre de l'industrie, indiquant au passage que le constructeur français Renault a aussi accepté que l'Algérie soit associée au processus de commercialisation des véhicules produits par la future usine. Renault s'est proposé de «livrer ses véhicules au marché algérien d'ici à 2012», mais «il est encore prématuré de se prononcer» sur la date du lancement du projet, a précisé le ministre. La première proposition de produire 50 000 véhicules dans deux modèles avait été rejetée par le gouvernement, a-t-il dit. M. Benmeradi a également ajouté que le constructeur français Renault «a accepté nos conditions pour avoir un taux d'intégration plus important et des engagements pour que ce taux augmente au fur et à mesure de la réalisation de l'investissement». S. B.