Après le discours sans consistance de Moubarak, la rue égyptienne a repris de plus belle ses manifestations pour exiger le changement du système. Dans l'après-midi d'hier, Moubarak a cédé aux pressions et désigné le chef des services de sécurité, le général Omar Souleïmane, comme vice-président et le général Ahmed Chafik comme Premier ministre. A travers ces développements, l'armée s'impose-t-elle comme arbitre ou unique recours pour assurer une transition en douceur ?