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La pression populaire et internationale pour le départ de Moubarak se poursuit
Le président égyptien s'accroche au pouvoir avec le soutien conjoncturel de l'armée
Publié dans La Tribune le 06 - 02 - 2011

Le président égyptien Hosni Moubarak, qui s'accroche au pouvoir face à la pression populaire et internationale réclamant son départ, au douzième jour d'un mouvement de contestation sans précédent, ne montrait, jusqu'à hier encore, aucun signe de volonté de démissionner. Il a plutôt tenu sereinement une réunion avec des membres de son nouveau cabinet dans l'espoir de trouver une issue à la crise qui menace son régime. Il a discuté avec le Premier ministre Ahmed Chafik, qui a exclu la veille une transition entre Moubarak et le vice-président Omar Souleïmane, le ministre du Pétrole Sameh Fahmy, le chef de la Banque centrale Farouk Oqda et le ministre des Finances Samir Radwane, selon l'agence officielle Mena. En faisant savoir qu'il avait tenu une réunion avec son nouveau Premier ministre Ahmed Chafik et plusieurs membres de son gouvernement, Hosni Moubarak semble chercher à montrer que rien ne fera fléchir sa décision de ne pas partir avant la fin de son mandat en septembre. Deux personnalités indépendantes, l'ancien ambassadeur à l'ONU, Nabil El Arabi et l'ancien ministre de l'Information Ahmad Kamal Aboul Magd, ont rencontré jeudi dernier le Premier ministre Ahmed Chafik et le lendemain vendredi le vice-président Omar Souleïmane, pour tenter de trouver un compromis. Ils leur ont remis une proposition élaborée par un «comité de sages» pour mettre fin à la situation politique sans précédent dans le pays et proposé que Moubarak «délègue ses pouvoirs au vice-président afin qu'il puisse terminer son mandat, ce qui lui permettrait une sortie honorable». Mais l'entêtement de Moubarak à rester au pouvoir est conforté par la loyauté de l'armée qui, jusqu'à présent, est à ses côtés. Même si, à en croire les médias américains, le nouveau vice-président Omar Souleïmane aurait examiné avec les chefs de l'armée égyptienne diverses hypothèses visant à limiter l'autorité du président Hosni Moubarak et son éloignement du palais présidentiel. Citant de hauts responsables américains et égyptiens, le New York Times précise tout de même que ces différentes hypothèses ne prévoient pas un appel au président égyptien à se retirer immédiatement, mais autoriseraient la formation d'un gouvernement de transition dirigé par le vice-président Souleïmane, qui négocierait avec des personnalités de l'opposition des amendements à la Constitution égyptienne et d'autres réformes. L'article évoque également que pour garantir la sortie digne de Moubarak, le président égyptien pourrait aller habiter dans sa résidence de Charm El Cheikh, sur la mer Rouge, ou bien partir pour une de ses cures médicales qui serait cette fois prolongée. Cette hypothèse, exigée par Washington et proposée par le comité de sages égyptiens, si elle venait à être adoptée, pourrait sortir l'Egypte de la crise. Surtout que l'opposition a déjà annoncé qu'elle souhaitait discuter «de préférence bientôt» avec l'état-major de l'armée égyptienne, afin d'organiser «une transition sans effusion de sang». De leur côté, les Frères musulmans ont tenu à rassurer que «la révolution en Egypte ne doit pas être présentée comme une révolution islamique». Il s'agit là d'une réponse aux déclarations du président égyptien qui a fait miroiter le risque d'une islamisation de l'Egypte. Au douzième jour de la révolte égyptienne et sur la place Tahrir, emblème de la contestation dans le centre de la capitale, des milliers de manifestants continuaient à scander «Va-t'en, va-t'en» à l'adresse de leur Président. Certains cherchaient à empêcher, le matin, des chars de l'armée de quitter la place par crainte que leur départ ne se traduise par la reprise des violences avec les militants pro-Moubarak. Dans le Sinaï, au nord de l'Egypte, des inconnus ont lancé une attaque à l'explosif le matin contre un gazoduc en Egypte approvisionnant la Jordanie. L'attaque a fait des dégâts mineurs et l'incendie a été circonscrit au bout de trois heures. Le gazoduc se divise en deux sections, l'une acheminant du gaz vers la Jordanie, l'autre vers Israël. L'attaque a ciblé la section approvisionnant la Jordanie, mais les livraisons de gaz vers les deux pays ont été momentanément coupées. Entre temps, la pression internationale sur le président égyptien s'accroît. Le président américain Barack Obama, dont le pays est un allié-clé de l'Egypte, a déclaré vendredi dernier que «des discussions» s'étaient engagées sur la transition politique en Egypte. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a prévenu, quant à elle, hier dans une déclaration, que la marche vers la démocratie au Moyen-Orient, qu'elle a soutenue, présentait néanmoins des «risques de chaos», et que la conjoncture y était «parfaite» pour une «tempête». Les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne ont demandé, de leur côté, que la transition démocratique commence «maintenant». Ils ont menacé à demi-mot de revoir leur aide économique à l'Egypte
si les violations des libertés publiques se poursuivaient.
H. Y.


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