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«Ni un précédent ni une référence pour la France»
Le Quai d'Orsay réagissant à l'accord italo-libyen en reconnaissance des «dommages infligés» pendant la période coloniale déclare :
Publié dans La Tribune le 03 - 09 - 2008

La décision de l'Italie de verser 5 milliards de dollars à la Libye en compensation pour la période coloniale ne constitue ni «un précédent ni une référence» pour la France vis-à-vis de l'Algérie, a déclaré hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Eric Chevallier, interrogé sur les conséquences pour la France de la décision de l'Italie. «Chaque histoire bilatérale avance comme elle le souhaite, chaque histoire est spécifique», a-t-il ajouté.
Pour rappel, l'Italie a présenté samedi ses excuses solennelles à la Libye et s'est engagée à verser à ce pays 5 milliards de dollars sur 25 ans en reconnaissance des «dommages infligés» pendant la période coloniale (1911-1942).
Et, comme il fallait s'y attendre, cette décision a fait réagir la France, par le biais du ministère des Affaires étrangères (Quai d'Orsay), qui s'est sentie interpellée par son passé colonial. La France a préféré se contenter de quelques déclarations, sans lendemain, qui sont loin de refléter la «spécificité» de l'histoire commune. «Les autorités françaises ont reconnu sans ambiguïté l'injustice du système colonial», a fait valoir M. Chevallier, en rappelant qu'en février 2005, l'ambassadeur de France en Algérie Hubert Colin de Verdière avait qualifié à Sétif les massacres de 1945 de «tragédie inexcusable». A Constantine, en décembre 2007, le président Nicolas Sarkozy avait clairement rendu hommage aux victimes innocentes d'une répression aveugle et brutale et dénoncé le système colonial, «injuste par nature», qui «ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation», a poursuivi leporte-parole. Enfin Bernard Bajolet, ambassadeur de France à Alger, en avril 2008, avait évoqué à Guelma la «très lourde responsabilité» des autorités françaises dans les «épouvantables massacres» de Sétif, Guelma et Kherrata, le 8 mai 1945», a affirmé M. Chevallier. Le porte-parole du Quai d'Orsay a souligné en outre qu'«un travail de mémoire est en cours des deux côtés de la Méditerranée».
Il s'agit de «la création d'une fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie et des combats d'Afrique du Nord», qui «devrait voir le jour avant la fin de l'année», a-t-il précisé. Cinquante ans après, même la France, rattrapée par son histoire lourde de ses 132 ans de colonialisme et 1,5 million de martyres commis en Algérie, poursuit sa fuite en avant, en faisant de la négation de la mémoire sa politique. Au lieu de répondre favorablement à un devoir de mémoire et de réparation, exprimé par ses anciens colonisés, y compris même par une partie de la société civile hexagonale, l'ancien colonisateur de l'Algérie n'a pas jugé utile d'emboîter le pas à l'Italie.
A. R.


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