Photo : Riad Par Wafia Sifouane Prévue du 4 au 8 mai 2011, la 6ème édition du Panorama des cinémas du Maghreb à Saint-Denis prévoit la projection de 34 œuvres cinématographiques entre documentaire, fiction, long et court métrage, issues du Maroc, de Tunisie, d'Algérie et de la diaspora. Pour l'ouverture de cet événement, les organisateurs ont opté pour la projection du grand lauréat de l'Etalon d'or de Yennenga lors du 22ème Fespaco, le long métrage Pégase du réalisateur marocain Mohamed Mouftakir. L'Algérie sera, pour sa part, présente grâce au film musical Essaha de Dahmane Ouzid, qui vient de décrocher une mention spéciale du jury au Festival de Tétouan. Le public aura également droit à la projection du film la Colline oubliée d'Abderrahmane Bouguermouh, ainsi qu'au premier court métrage algérien en langue amazigh, à savoir la Fin des djinns de Chérif Aggoun. Dans la catégorie long métrage documentaire, la sélection prévoit I love hip hop in Morocco de Josh Asen, Séparations du Tunisien Fethi Saïdi, le Chemin noir d'Abdallah Badis et Tagnawittude de Rahma Benhamou El Madani. Dans la catégorie court métrage, à l'affiche Lel Chamel du Tunisien Youssef Chebbi, la Boue d'Amel Gharbi, le Stade d'Alaa Eddine Slim, Mokhtar de Halima Ouardiri , la Parade de Taos, une coproduction algéro-française de Nazim Djemai, et le Dernier Passager de l'Algérien Mounes Khemmar. La 6ème édition du Panorama des cinémas du Maghreb, c'est aussi une table ronde autour du thème «Sociétés en mouvement : les citoyens cinéastes au cœur de la refondation des cinémas du Maghreb». Organisée en partenariat avec la société des réalisateurs de films, elle aura lieu le 8 mai 2011. Ces quatre jours dédiés au cinéma maghrébin donneront carte blanche aux «pépites du cinéma» à travers la projection de trois courts métrages qui rendent hommage aux femmes et une seconde à la Cinémathèque de Tanger. Comme le cinéma marocain sera à l'honneur, un hommage sera rendu au défunt réalisateur Ahmed Bouanani auteur du film culte le Mirage sorti en 1974. En outre, pour cette 6ème édition, les organisateurs ont mis l'accent sur la nécessité de promouvoir le 7ème art maghrébin et de «permettre à une cinématographie émergente, encore peu diffusée en France, de rencontrer un public et de se faire connaître», rapporte le dossier de presse. Les organisateurs préciseront également que le but de cette rencontre s'inscrit dans le cadre de «parier sur sa capacité à transformer une perception parfois caricaturale de la culture musulmane et arabe en permettant la découverte de films à la fois passionnants, novateurs et singuliers, aux thèmes d'une très riche diversité».