La compagnie nationale ''Air Algérie'' a réussi avec succès un audit de vérification de ses rapports annuels de 2010 relatifs à ses émissions de gaz carbonique (CO2) et à ses chargements tonnes-kilométriques, qui serviront de base à l'allocation par l'Union européenne (UE) des quotas d'émissions non soumis à taxation pour la période allant de 2012 à 2020, a annoncé mardi la compagnie. Cet audit, qui "s'est conclu par un avis d'assurance sans réserve", a été réalisé par ''Lloyd's Register Qualité Assurance'', un organisme de renommée internationale, a affirmé ''Air Algérie'' dans un communiqué. Elle a précisé qu'elle est devenue ainsi "la première entreprise nationale, tous secteurs confondus, à être soumise à ce type de réglementation visant la restriction des émissions de gaz à effet de serre dans un cadre territorial". Air Algérie, qui assure avoir respecté l'échéance fixé par l'UE pour la transmission de ces rapports avant le 31 mars 2011, souligne qu'elle "continue à l'instar de nombreuses compagnies aériennes et association de transporteurs aériens, de contester la prise de décision unilatérale de l'UE, de mettre en place un dispositif de taxation des émissions de CO2 dans l'industrie du transport aérien", ajoute la compagnie. Ce dispositif, estime Air Algérie, est "contraire au droit international'', et ''vient s'ajouter à d'autres taxes environnementales déjà en vigueur dans certains pays européens".