De notre correspondant à Tizi Ouzou Lakhdar Siad Les entreprises publiques et privées vont mal à Tizi Ouzou. C'est le constat fait ce week-end par la Chambre de commerce et d'industrie du Djurdjura (CCID) au cours de l'assemblée générale ordinaire annuelle de cette organisation qui s'est tenue à l'hôtel Lala Khedidja, en présence des autorités et des élus locaux. Le tissu des PME et PMI est dans un état très critique mettant ainsi le secteur économique de la région dans de graves difficultés. Les zones d'activités et industrielle de la wilaya dissuadent les éventuels investisseurs d'aller plus loin et se plaignent d'obstacles insurmontables alors que 53 000 opérateurs inscrits au niveau du Centre du registre du commerce engendrent des recettes fiscales, comme la taxe sur l'activité professionnelle (TAP), de l'ordre de 650 millions de dinars rien que pour l'année 2010. M. Ameziane Medjkouh, président de la CCID, a souligné que la wilaya de Tizi Ouzou, avec une moyenne de 6,5 entreprises pour 1 000 habitants, est très en retard par rapport à la moyenne nationale qui est de 11,5 sachant que le taux de chômage officiel à Tizi Ouzou est de plus de 18% contre une moyenne nationale de 10%.A cet effet, des propositions à l'adresse des autorités ont été formulées comme la réhabilitation des zones d'activités et la création de nouvelles zones d'activités et industrielles. Un plan spécifique pour la région pour rattraper le retard en matière de développement socio-économique a été aussi demandé.