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Quand la voix d'une femme s'élève…
Ihtirak, monodrame de l'artiste soudanaise Houda Maamoun, au TNA
Publié dans La Tribune le 28 - 05 - 2011

Invitée pour la première fois en Algérie, ce qui lui a offert également l'occasion de donner sa première représentation en dehors de son pays natal, le Soudan, l'artiste Houda Maamoun de la troupe Achtar Mono (Soudan) à surpris les festivaliers avec son monodrame intitulé Ihtirakm mercredi dernier à la salle Hadj-Omar du TNA.Extinction des lumières, le spectacle s'amorce avec l'apparition d'une femme à l'allure complètement désœuvrée et sale. Plongée dans son délire, elle marmonne des mots incompréhensibles pour se livrer par la suite à un véritable conflit intérieur exprimé par son corps agité. Inspiré de la pièce Sawt Imraa du Syrien Ferhane Khalil, le monodrame traite la question de la femme, cet être fragile condamné à vivre dans la tourmente à cause des folies de l'Homme. La comédienne interprétera avec brio le malaise infini que subit la femme depuis la nuit des temps, à savoir depuis le jour où elle osa croquer le fruit interdit. Emporté par ses états d'âme, le public partagera avec la comédienne des moments d'euphorie et de détresse. Sur scène, un grand coffre en bois où Houda garde précieusement ses souvenirs, «je suis l'amie des choses oubliées», dira-t-elle, s'ajoute à cela une échelle de secours accrochée sur les rampes des projecteurs pour complémenter la scénographie de la pièce. Deux hommes au visage masqué font leur apparition sur scène. Il s'agit des deux fantômes du spectacle représentant les malheurs, angoisses et douleurs de Houda. Après les avoir fuis à plusieurs reprises, la comédienne finira par surmonter ses craintes et dompter ses bourreaux d'un coup d'épée symbolique planté dans le corps de l'homme. Elle n'omettra pas de se venger du mal infligé par l'Homme en lui énumérant ses crimes et injustices envers sa personne à chaque coup d'épée. Un tableau riche en sens synonyme de délivrance de l'être. Acrobatique et éprouvant physiquement, le monodrame a été magistralement interprété par ce petit bout de femme venue du Soudan. Ayant conquis le cœur du public, elle aura droit à la fin de sa représentation à une avalanche d'applaudissements, certains festivaliers l'on même rejointe sur scène pour la féliciter de la qualité et la sincérité de son travail. Artiste jusqu'au bout des ongles, elle invitera ses fans à danser avec elle sous les notes de musique traditionnelle soudanaise. Interrogée à la fin de sa représentation sur le choix du texte, elle confiera avoir été très touchée par l'auteur syrien. «En lisant le texte, je me suis vite sentie concernée. Ce texte parle à toutes les femmes. Nous avons toujours été victimes des guerres des hommes tout en étant condamnées à taire notre rage. Le texte parle de révolte mais porte également un message de paix», a déclaré Houda Maamoun.
Concernant le choix de jouer dans son propre spectacle, dont elle assure également la mise en scène, l'artiste a affirmé avoir peiné à trouver une comédienne pour le monodrame. «Il y a un manque flagrant de comédiennes au Soudan et comme je me suis reconnue dans le texte, je me le suis donc appropriée pour l'interpréter sur scène», affirme l'artiste.
W. S.


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