Quatre organisations syndicales de l'éducation nationale ont appelé, hier, à la refonte des lois sociales, en vue de permettre aux syndicats représentatifs de participer en tant que partenaires, à part entière, au dialogue social, notamment de la tripartite. Il s'agit du Snapest, l'Unpef, le Snte et le Satef, reçus en audience par l'instance des consultations sur les réformes politiques, en l'absence du CLA et du Cnapest, notamment. Le coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, a de prime abord, proposé la séparation des pouvoirs, un régime parlementaire dualiste et des élections libres et transparentes, à organiser le plus vite possible, pour l'APN d'abord, ensuite pour les autres assemblées. La télévision doit s'ouvrir et il est impératif de «bien former l'Algérien pour affronter l'avenir international», a-t-il indiqué. Il a insisté en outre sur le besoin d'«une politique salariale stable».Sadek Dziri, le porte-parole de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), qui le relayera, a insisté sur «la consolidation du principe de négociations sur le plan sectoriel ou avec le gouvernement, conformément aux conventions internationales qui ont consacré ce droit». Il a notamment appelé à «ouvrir la porte de la tripartite devant les syndicats autonomes représentatifs, en vue de négocier avec le gouvernement en tant que syndicat représentatif». Il a en ensuite proposé, la révision des lois du travail, en adéquation avec les conventions susmentionnées.Abdelkrim Boudjenah, du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte) a, lui, affirmé que «la réussite de toute réforme dépend de deux conditions, à savoir, une volonté politique crédible, et la réponse à la demande de changement exprimée par la rue», indiquant «qu'il n'est pas demandé de travailler dans l'urgence ou la précipitation pour absorber la colère de la rue, mais de trouver les solutions radicales aux revendications posées, loin des solutions de replâtrage». Il a proposé, entre autres, de faire participer les organisations syndicales reconnues, à l'élaboration de la nouvelle loi sur le travail et demandé de revoir la politique sociale de l'Etat, la médecine du travail et le régime des retraites relatif au secteur de l'éducation.Enfin, Boualem Amoura, du Syndicat autonome du technique, de l'enseignement et de la formation (Satef), a réaffirmé sa demande d'«une école publique de qualité accessible pour tous» ajoutant que les syndicats doivent êtres associés aux discussions de la tripartite. A. R. L'ancien archevêque d'Alger Henri Teissier sera reçu aujourd'hui L'Instance de consultations sur les réformes politiques recevra, aujourd'hui, l'ancien archevêque d'Alger, Mgr Henri Teissier, en tant que personnalité nationale, a indiqué, hier, un communiqué de l'instance présidée par Abdelkader Bensalah assisté de Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi.