Initié par la fondation du festival du cinéma africain de Khouribga, la 14eme édition du festival du même nom, qui a débuté le 16 juillet s'est clôturée samedi dernier avec l'annonce au public du palmarès de la compétition à laquelle ont concourus 13 longs métrages. le grand prix, baptisé «Ousmane Sembene», a été attribué au long métrage égyptien «six, sept, huit» du réalisateur Mohamed Diab, tandis que le prix spécial du jury est revenu au film «la 5eme corde» de la réalisatrice marocaine Selma Bargach. L'Algérie est représentée à ce rendez vous cinématographique par le long métrage «voyage à Alger», du réalisateur Abdelkrim Bahloul, qui a été gratifié du prix du meilleur scénario. Rappelons que ce film a déjà eu la même distinction lors de la 22eme édition du festival du cinéma panafricain (FESPACO) à Ouagadougou. La coproduction algéro-tunisienne «les palmiers blessés», d'Abdelatif Ben Ammar, a quant à elle obtenu le prix de la meilleure réalisation. Par ailleurs, le prix du premier rôle féminin a été décerné à l'actrice Emma Lohoues pour son rôle dans le film «Le mec idéal», tandis que le prix du second rôle féminin est revenu à l'égyptienne Nahed El Sbai pour son interprétation dans le film «six, sept, huit». Concernant le prix du premier rôle masculin, il a été attribué à l'acteur Mike Danon pour son rôle dans le film «un mec idéal». Le prix du second rôle masculin est revenu à l'acteur Ibrahima Serge Bayala pour son rôle dans le film «En attendant le vote». En outre, pour cette 14eme édition, le festival a rendu hommage à deux réalisateurs africains à savoir le burkinabé Idrissa Ouedraogo et le marocain Noury Hakim. Véritable espace d'échanges et de réflexion sur l'avenir du cinéma du continent noir, le festival a également abrité des ateliers de travail consacrés à différents métiers du 7e art à savoir l'écriture de scénario, le montage et l'analyse filmique. Au-delà de l'aspect compétitif qui caractérise ce rendez vous, le festival a abrité un colloque durant lequel les organisateurs ont vu la naissance du projet du centre panafricain du cinéma et de l'audiovisuel à Dakar, peut-on lire sur le site officiel du festival. Ce dernier devrait «être une plateforme polyvalente qui comprend une salle de projection de 800 places, des auditoriums de mixage et doublage en langues africaines et étrangères, un laboratoire vidéo numérique et photo, un espace de stockage, des salles de montage d'image et de son, ainsi que des ateliers caméra-lumière-son» rapporte le site du festival. Il offrira ainsi «une plateforme technique et artistique, en ce qu'elle permettra le tournage d'Œuvres cinématographiques et audiovisuelles au profit des professionnels africains et étrangers du secteur» rapporte également la même source. W. S.