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«Les rendez-vous sont trop éloignés»
Décriant les traitements de faveur, des malades attestent
Publié dans La Tribune le 17 - 08 - 2011

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Les passe-droits ne sont pas uniquement répandus dans les administrations ou autres lieux publics. Les structures de soins sont affectées par ce mal, doublé avec ces attitudes inconvenantes. Difficile d'incriminer tout le personnel soignant. Du moins le fait est là et vécu par une population qui crie : «Le modeste malade» en quête d'examens approfondis doit galérer et poireauter au point de se ruer vers le privé moyennant des dépenses qui ne sont pas à sa portée. «Ce n'est pas n'importe qui qui a droit à un bon accueil à l'hôpital», se désolent des malades rencontrés à proximité des salles de soins. Et ces derniers d'ajouter : «S'il s'agit d'un simple bobo détecté c'est tant mieux, car dans le cas contraire où les explorations approfondies sont requises c'est le parcours du combattant qui débute pour le patient.» La mise en marche des radios (rayons x et scanner) a certes allégé des dépenses vertigineuses dans les cliniques privées, mais vu le nombre impressionnant des malades concernés par de tels examens, il reste difficile de se procurer un rendez-vous. Ainsi la machine à «piston» s'enclenchera ! Le deux poids, deux mesures caractérise les services où les malades sont reçus. «Parfois, on est obligé de faire des radios à l'extérieur de l'hôpital et ce, pour accélérer la procédure et parvenir à un diagnostic rapide pour ne pas trop traîner». C'est le cas de ce jeune boucher, radio à la main, et qui attend son tour de consultation au niveau des services d'urgences. La réforme hospitalière bat son plein. Il faut admettre qu'un grand progrès a été entrepris pour que la population puisse bénéficier des droits élémentaires de soins en différents hôpitaux. En d'autres termes, rapprocher les salles de traitement des localités. Au-delà de l'aspect infrastructurel et plateau technique permettant au staff médical d'exercer sans contrainte, et à la population de bénéficier de ces souplesses, la question de l'accueil dans les centres de santé a été abordée par les ministres qui se sont succédé à la tête du secteur. Rendre le sourire aux malades est le leitmotiv de la nouvelle politique médicale. Une approche soutenue et originelle du président de la République qui veut rehausser le niveau des structures hospitalières en y intégrant des équipements, mais en inculquant au personnel une attitude «aimable» envers les patients : respect et bon accueil sont ainsi recommandés. Une satisfaction pas toujours facile à garantir lorsque l'on est débordé ou dépassé de par le rush incessant que subit le CHU. Avec des transferts issus des 17 wilayas de l'Est, il n'est pas toujours aisé de répondre à cette sollicitation. Une situation génératrice non seulement de malaise au sein du corps médical – se souciant par-dessus tout de la santé du malade – mais aussi ouvrant des brèches au favoritisme dans la prise en charge. Chanceux sont ceux et celles (malades) qui ont des connaissances dans les structures hospitalières. Du bilan sanguin à la radiologie. Tout devrait se passer sans grande acrobatie. «Nous cherchons un professionnalisme administratif de surcroît apte à éradiquer le piston qui prime dans les hôpitaux afin de mettre tous les malades sur un pied d'égalité», estime un sexagénaire écœuré par «el maârifa» qui, malheureusement, demeure le seul recours pour se faire soigner. Par là, les malades cherchent une prise en charge effective une fois le pas dans le service sollicité est franchi. «On travaille avec les capacités d'accueil disponibles et c'est aussi valable pour les plateaux techniques.» Une chose est sûre, «la corporation fait de son mieux pour garantir des soins de qualité», atteste un médecin sans trop s'étaler sur les dessous des pratiques qui fâchent, celles entachées de favoritisme. Nul ne peut nier cet état de fait que la population constate quotidiennement. Il y a bel et bien des passe-droits qui gangrènent les hôpitaux. Une mauvaise habitude qui diminue, voire affecte considérablement l'amour-propre du citoyen qui, perplexe, ne sait à quel saint se vouer. Néanmoins, cette attitude est prise selon les cas, de l'avis de tous les patients qui défilent à la réception ou au bureau d'admission des enceintes hospitalières. Le passe-droit a encore de beaux jours si une politique audacieuse n'est pas prise. C'est l'avis de malades que l'on a rencontrés dans différents pavillons du CHU : «Il faut bannir cette mauvaise habitude qui ne fait pas honneur au personnel soignant ou administratif.»


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