Photo : Riad De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar L'animation ramadhanesque est à son comble à Oran. Le budget alloué cette année par l'assemblée communale de la ville à l'animation artistique a produit des effets bénéfiques, à plus d'un niveau. L'affluence des familles et des visiteurs présents dans la ville affiche des records et des précédents inégalés. Ni la chaleur des nuits d'août, ni la rudesse des journées fatigantes du jeûne ne sont venues à bout de la volonté et, surtout, du désir des nombreuses familles oranaises et étrangères pour veiller au théâtre de verdure au rythme des programmes variés concoctés par l'Office des arts et de la culture de l'APC d'Oran. Un programme varié comportant musique, théâtre, conférences et hadith sur des thèmes religieux. Les variétés sont les plus prisées par les familles en quête de distractions, alors que les soirées des ounchoudate ont totalisé des rentrées incroyables. Cela au grand bonheur des familles qui avaient découvert de nouvelles figures du chant religieux, notamment à travers la prestation sublime de ce mounchid syrien. La symbiose était on ne peut plus étonnante. Plus de seize soirées musicales ont été programmées au théâtre de verdure comportant des têtes d'affiche de la chanson algéroise, kabyle et chaouie. L'ambiance est détonnante dans les espaces réaménagés du théâtre de verdure Chekroune Hasni, ex-Petit Vichy. Au grand bonheur des familles en quête de distractions, les Fakiret ont attiré une foule nombreuse dans la salle de cinéma Es Saâda où l'ambiance était à son comble. Les secteurs urbains ont également bénéficié de ces animations à travers des troupes de karkabous et de musiques folkloriques bédouines destinées à sortir les quartiers de leur torpeur. Quant aux férus de théâtre, ils se sont régalés en ces premières soirées du Ramadhan. Pour adultes comme pour enfants, le programme comporte des pièces de théâtre professionnel, mais aussi amateur pour permettre aux jeunes de pratiquer leurs talents. La poésie du melhoune et la chanson bédouine ont eu également droit de cité durant ces soirées tonitruantes. Au grand bonheur des familles qui les attendaient avec impatience, les soirées du rire ont fait des heureux et agrémenté l'ambiance déjà bon enfant à Oran. Au fil de ces soirées ramadhanesques, les familles déambulent le long du boulevard du front de mer en quête de fraîcheur et de loisirs. Les terrasses des crémeries et autres salons de thé bondent de familles venues déguster des glaces et autres rafraîchissements.