Lors d'un rassemblement devant l'annexe du ministère de l'Education nationale aux Anassers, les enseignants contractuels ont renouvelé, hier, leur appel pour le respect des dispositions prises en leur faveur par le président de la République. Ils ont réclamé leur titularisation à leurs postes respectifs. Le nombre total de ces enseignants s'élève à plus de 29 000 et 4 000 d'entre eux ont été privés de titularisation sans justification, disent-ils.En mars dernier, le gouvernement avait décidé d'accorder un statut de permanent à 65% des enseignants contractuels. Quant aux enseignants non touchés par cette décision, l'examen de la question avait été alors reporté à la fin du mois de mars dernier. La titularisation était l'aboutissement d'un mouvement de protestation des intéressés qui avaient alors observé un sit-in, pendant plusieurs jours, devant le siège de la présidence à Alger. Ils réclamaient un statut de permanent dans la Fonction publique. La décision prise concluait la réunion marathonienne tenue le 29 mars entre des représentants du Cnec et du ministère de l'Education nationale. Elle consacrait la titularisation des enseignants contractuels alors en poste, détenteurs d'une licence et spécialistes dans leurs domaines respectifs. Ce statut leur confère des droits auxquels ils n'avaient pas accès auparavant. Un arrêté exécutif paraphé par le Premier ministre, le ministre de l'Education et le directeur de la Fonction publique en fait état. Y. D.