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Brochettes, cafés, jouets chinois… et commerces fermés
Constantine
Publié dans La Tribune le 04 - 10 - 2008

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Si les commerces ont tourné à plein régime jusqu'au dernier soir du Ramadhan, il n'en était pas de même pour la première journée de l'Aïd où la quasi-totalité des commerçants ont préféré baisser le rideau, laissant ainsi libre cours aux étalages sur les trottoirs des jouets chinois. C'est la paralysie commerciale qui a caractérisé ce jour de fête. Hormis la présence des buralistes, des officines de garde et autres opérateurs de téléphonie, épiciers, bouchers et boulangers, tant sollicités, étaient aux abonnés absents. Il fallait faire toute une gymnastique pour s'approvisionner. Le commerçant le moins fréquenté de la cité aura eu sa dose pendant une journée ! Parmi la population gourmande, on n'a pas hésité à «casser» quelques brochettes chez les spécialistes du centre-ville ou à la banlieue du Khroub. C'est une tradition chez quelques personnes constantinoises de renouer avec ce genre de mets qui, pourtant, n'a pas quitté les soirées du mois sacré. De fait, aux côtés des spécialistes, des barbecues «sauvages» dégageaient de la fumée jusqu'à une heure tardive en occupant les quais des différentes cités (Filali, Sidi Mabrouk, faubourg Lamy, …). Cependant, la seconde journée de l'Aïd a vu Constantine se mouvoir sous un bel éclat d'azur après un mercredi marqué par la grisaille. Nostalgie du mois de jeûne, fatigue physique… à chacun son régime et son interprétation de l'accalmie ayant caractérisé les artères vides de la cité durant notamment l'après-midi de l'Aïd. «Le Ramadhan était vraiment difficile cette année. Personnellement, je suis très fatigué. Evidemment, j'ai fait mon devoir en rendant visite à mes proches, mais je me suis reposé dans l'après-midi et je n'ai pas quitté la maison», avoue une personne vraisemblablement sonnée par 30 jours de jeûne sans tabac. La tradition des commerces fermés dans la capitale de l'Est remonte déjà à plusieurs années. Cela devient un rite pour la plupart des revendeurs dont les caisses ont été renflouées lors du mois sacré. Ce n'est pourtant qu'une pause en perspective d'autres conquêtes commerciales sous d'autres couverts pour justifier… l'inflation. Il va sans dire que des campagnes de sensibilisation émanant de la direction du commerce seraient les bienvenues pour convaincre les commerçants tant convoités d'assurer si l'on peut dire un service minimum de «commercialité» pendant ce genre de fête et, du coup, éviter aux ménages d'éventuels désagréments. En somme, Constantine était vraiment «gaie» dans ses rues au second jour de l'Aïd El Fitr. La montée de quelques rideaux et la balade des enfants dans leurs beaux habits rappellent le souvenir lointain du rituel. De plus, le henné «estampille» encore les mains de l'innocence… Ce qui présagerait des lendemains meilleurs, selon un adage «express».


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