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Un nouveau cahier des charges pour la distribution du médicament
En vue d'une meilleure organisation de l'activité commerciale
Publié dans La Tribune le 17 - 10 - 2011

Après des années d'anarchie et de déstructuration du marché allant jusqu'à pénaliser parfois le malade, le secteur du médicament, notamment dans son volet distribution, devra être pris en charge sérieusement. C'est en tout cas l'intention affichée récemment par le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, qui a décidé de mettre le holà et d'assainir ce secteur très sensible.La première action d'éclat du ministre concernera les distributeurs qu'il accuse d'être la cause des pénuries de médicaments qui, depuis des années, mettent en péril la vie des patients. Ainsi, 200 distributeurs se verront retirer leur agrément prochainement «parce qu'ils ne travaillent pas», dira Ould Abbès qui a annoncé la sentence.Cette décision a été prise après des inspections menées sur le terrain visant à mettre en place une nouvelle organisation et à élaborer un cahier des charges qui impose aux professionnels le respect des normes internationales en matière de distribution, de qualité, de disponibilité, de stockage et de sécurité des produits pharmaceutiques.
M. Ould Abbès a toujours affirmé qu'il n'y avait guère «de pénurie de médicaments mais une rupture de distribution», d'où sa décision de retirer leur agrément aux grossistes qui ne font pas convenablement leur travail.Le ministre a d'ailleurs tenu une réunion avec l'Association des distributeurs pharmaceutiques algériens (Adpha). Une occasion pour ces professionnels d'exposer tous les problèmes et difficultés rencontrés sur le marché du médicament, livré ces dernières années à une anarchie totale. Le président de l'Adpha, Dilmi Bouras Abdelkader, contacté par téléphone, dira qu'il est d'accord pour l'assainissement du secteur d'autant que sur les 625 distributeurs seuls 225 sont en activité et dont 40 détiennent 80% du chiffre d'affaires de la distribution. La majorité donc des grossistes ont fermé sans déposer leur bilan.Devant cette situation, l'Adpha revendique la mise en place d'un statut particulier du distributeur. Un point qui fait défaut actuellement puisque avec un simple registre du commerce on peut ouvrir une grossisterie de médicaments. Sans ce statut, la profession peut s'assimiler à n'importe quel commerce distribuant n'importe quel produit. L'activité peut, dès lors, être investie par n'importe qui et même être dévoyée par l'informel, explique ce responsable. «Nous avons réclamé ce statut car la distribution du médicament reste un métier à part entière, très dur par-dessus le marché», dira le président de l'Adpha.
La distribution n'est pas responsable des pénuries
Concernant les ruptures, notre interlocuteur rejette le fait que la distribution puisse avoir une responsabilité ni de près ni de loin dans la pénurie de certains médicaments. Mieux, il imputera cette responsabilité, entres autres, au corps médical qui ne travaille pas pour la promotion et la généralisation de l'utilisation du médicament générique que l'Etat encourage. Un médecin qui exige d'un malade d'acheter la molécule mère, le princeps, alors qu'elle est remplacée par le médicament générique que l'Etat veut promouvoir, cela alimente forcément la pénurie, fera savoir M. Dilmi Bouras. Ce dernier dit que les distributeurs ne font pas dans la rétention du médicament qu'ils distribuent sur l'ensemble du territoire national. Et comme pour montrer leur efficacité, il confie que le vaccin antigrippal, un produit très périssable, a été acheminé en 24 heures depuis l'Institut Pasteur jusque dans toutes les régions du pays.
Par ailleurs, notre interlocuteur a posé le problème de la marge bénéficiaire qui n'est pas avantageuse alors que le distributeur alimente l'ensemble des wilayas. M. Dilmi Bouras n'a pas manqué de signaler que le ministre de la Santé a promis d'associer les professionnels dans l'élaboration du cahier des charges du distributeur. «Nous avons des propositions pour mieux baliser cette profession qui est déjà exercée dans un cadre légal», soutient M. Dilmi Bouras.Rappelons que beaucoup d'observateurs estiment qu'il y a un nombre important d'intervenants dans la distribution du médicament qui rendent les contrôles quasi impossibles. Pour le moment, il ne faut pas beaucoup de choses pour devenir distributeur de médicaments. Il suffit d'obtenir un registre du commerce (Sarl ou Spa), une autorisation de la Direction de la santé de la wilaya conditionnée par la présence d'un pharmacien en tant que directeur technique, une aire de stockage couverte de 400 m⊃2; et une chambre froide pour les conditions les plus difficiles. Les nouvelles dispositions qui seront mises en place dans le cadre du nouveau cahier des charges qui sera bientôt élaboré permettront, espèrent les professionnels, d'assainir la situation au profit des malades qui n'auront plus à subir les ruptures de stocks.
B. A.


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