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Promouvoir la radiothérapie moderne pour une meilleure prise en charge des cancéreux Exhortation essentielle des 7es journées de cancérologie de Constantine
De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi «Nous sommes en train de promouvoir la radiothérapie moderne. C'est cela à quoi s'attellent les collègues radiothérapeutes, que ce soit ici à Constantine où ailleurs. De plus dans la revue numéro zéro que l'on a publié, il y a différents services d'oncologie médicale du territoire national parce que ce n'est pas limité aux centres régionaux d'Alger, Constantine ou Oran, pour que les malades ne soient pas obligés de se déplacer dans les grandes villes dès lors que les soins leur sont disponibles à proximité de leur résidence.» Cette déclaration du professeur K. Bouzid, président de la Société algérienne d'oncologie médicale, démontre les intentions et les orientations de ladite société à mettre au diapason les divers modes de thérapie prodiguée aux malades. En substance, le constat de trois journées d'échanges scientifiques thérapeutique sur les nouvelles approches de traitement «des cancers de la femme», thème adopté pour les 7es journées de cancérologie de Constantine et clôturées hier en fin de matinée au Palais de la culture Malek-Haddad, a permis au corps médical local et national d'en tirer profit. Trois jours durant, beaucoup de communications ont enrichi «le savoir oncologique» et aura permis aux spécialistes locaux de peaufiner leurs connaissances sur ce qui se fait dans les pays ayant atteint un niveau prometteur pour la médication appliquée «chimiothérapie ou radiothérapie» avec une recherche le moins toxique possible. Cette thèse est bien illustrée à travers les communications exposées par d'éminents professeurs, français notamment, qui ont apporté des éclaircissements cliniques à travers les communications du professeur Fumoleau sur «les cancers du sein triple négatif : un paradoxe et nouvelle approche thérapeutique» et «l'évolution de la radio chimiothérapie et de la curiethérapie et leurs places respectives», expérience du centre Oscar Lambret de Lille (B. Castelain). Cependant, si l'on sait que les centres de soins, les CAC plus explicitement, battent de l'aile et les espaces voués à la prise en charge des cancéreux en Algérie accusent des retards incommensurables dans leur livraison, il n'y a pas de quoi pavoiser. Une anomalie qu'il faudrait corriger si l'on veut égaler les autres nations dont les avancées en matière de prise en charge ont dépassé la basique et obsolète formule de «l'accélérateur à cobalt». Des procédures administratives se dressent tel un rempart et handicapent «la santé» des souffrants en raison de banales signatures pour acquérir de nouvelles machines de traitement. Il n'empêche que l'on ne peut sacrifier de telles journées scientifiques dont les mises à jour thérapeutiques pourraient être relayées sans peine en Algérie dès lors que les pouvoirs publics ont entériné un plan de lutte contre le cancer qui sera généralisé et opérationnel avant 2014. D'ici là, les CAC, oncologues et malades s'entraident et prennent leur mal en patience pour alléger un mal profond faute d'une bonne gouvernance qui aurait accéléré les étapes en vue de faire du malade «au moins», comme l'a bien signalé le professeur Bouzid, un patient le «moins mal traité…» vu les moyens en dents de scie dont dispose le milieu hospitalier (ruptures de médicaments et machines obsolètes) et lorsque l'on sait que le dépistage du cancer du sein demeure à l'état embryonnaire… ledit plan de lutte doit résulter d'une volonté collective.