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Le cinéma maghrébin fait aussi sa «révolution»
Clôture de la quatrième édition du Maghreb des films à Paris
Publié dans La Tribune le 27 - 10 - 2011


Photo : Riad
De notre envoyé spécial à Paris
Lyes Menacer
La quatrième édition du Maghreb des films s'est achevée mardi soir comme elle avait commencé le 15 octobre dernier à l'Institut du monde arabe (IMA), c'est-à-dire dans un climat de fête et de joie de constater que le «Printemps arabe» a aussi bouleversé le monde des arts et de la création. L'auditorium de cet établissement dédié exclusivement aux études des cultures arabes a, en effet, explosé de monde pour la dernière soirée de ce festival, dont les organisateurs avaient tenu le pari d'offrir au public des films de qualité et aux thématiques diversifiées. Des vieux, des jeunes, hommes et femmes étaient venus nombreux à l'IMA et certains étaient contraints d'assister aux projections debout faute de places.Pour la soirée de clôture donc, l'Algérie a été à l'honneur avec la diffusion de deux fictions inédites : Demain, Alger ? du jeune réalisateur Amine Sidi-Boumediene qui vient d'être classé meilleur film arabe de l'année 2011 à Dubaï, et La baie d'Alger de Merzak Allouache qui a adapté son film du roman de Louis Gardel portant le même titre.En dehors du nombre impressionnant des films projetés, dans au moins une vingtaine de salles à Paris et en banlieue parisienne, il est à retenir surtout ce pont créé entre l'ancienne et la nouvelle génération de réalisateurs aussi bien au Maroc, en Algérie qu'en Tunisie. La quatrième édition du Maghreb des films a révélé au public et aux professionnels du cinéma l'immense gisement de talents et de compétences que recèlent les pays du Maghreb, où réaliser des films c'est comme voyager dans une barque de fortune au milieu d'une mer agitée. C'est-à-dire, se lancer dans la réalisation cinématographique est une aventure à haut risque pour des jeunes réalisateurs en manque d'expérience et surtout de moyens financiers et logistiques.Ceci dit, la volonté qui anime ces jeunes talents a défié toutes les contraintes. Le résultat, ce sont tous ces courts et longs métrages que le public a eu le plaisir de découvrir durant dix jours. Les organisateurs du Maghreb des films pensent d'ores et déjà à la prochaine édition et sont à l'affût de tout ce qui peut apporter de positif au cinéma maghrébin.Il est à noter, par ailleurs, que le grand succès de cette quatrième édition est la projection pour la première fois d'Octobre à Paris, le film documentaire du réalisateur Jacques Panijel. Le film avait été interdit de diffusion jusqu'en 1973 pour son contenu condamnant fermement le massacre des Algériens qui avaient vainement tenté de manifester pacifiquement à Paris le 17 octobre 1961 contre le couvre-feu qui leur été imposé, exclusivement, par l'administration française. Grâce à la grève de la faim qu'il a observée, le réalisateur et militant anticolonialiste René Vautier a pu lever la chape de plomb sur ce documentaire et a obtenu le droit d'exploitation d'Octobre à Paris. La projection de ce film au début du festival a attiré un public aussi large que diversifié. La sortie en salles d'Octobre à Paris, cinquante ans après sa réalisation, constitue un des évènements cinématographiques importants en France même si la majorité de la presse française a fait l'impasse sur ce film et même sur le cinquantenaire des évènements du 17 Octobre 1961. Le Maghreb des films 2011 a eu le mérite d'accorder la place qui sied à cet anniversaire douloureux en projetant pas moins sept œuvres (fictions, documentaires et films d'animation) traitant de la manifestation du 17 Octobre. Car le cinéma sert avant tout à entretenir la mémoire des peuples et à créer des liens d'amitié entre eux.


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