De notre envoyée spéciale à Doha Bahia Aliouche Le premier Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (Fpeg), dont les géants russe et qatari, a été couronné par l`adoption de la Déclaration de Doha. Laquelle Déclaration intervient afin de préserver les intérêts des pays producteurs et exportateurs de gaz devant les grandes mutations mondiales.Les participants à ce Sommet se sont, à ce titre, mis d'accord sur la nécessité de coordonner les efforts entre eux, et ce, afin de promouvoir l'industrie gazière mondiale.«L'établissement d'un mécanisme pour des prix équilibrés du gaz indexés sur les prix du pétrole constitue aussi un impératif pour la promotion de l'industrie mondiale du gaz», a indiqué hier, lors d'une conférence de presse tenue à l'issue du Sommet, Mohammed Salah Essada, ministre qatari de l'Energie et de l'Industrie. La coopération et la concertation entre les pays producteurs et ceux consommateurs du gaz naturel deviennent aussi primordiales, notamment durant ces périodes de perturbations. Selon M. Essada, les participants à ce premier Sommet ont également mis l`accent sur la nécessité de maintenir les contrats à long terme dans le commerce du gaz. Lequel maintien permettrait un partage équitable de risque entre pays producteurs-exportateurs et consommateurs. Enfin, le ministre qatari de l`Energie et de l`Industrie a indiqué que deux pays membres du Forum des pays exportateurs de gaz (Fpeg), en l'occurrence l'Iran et la Russie, ont proposé d'abriter la 2e édition du Sommet du Fpeg, sachant que ce dernier est une organisation intergouvernementale regroupant, à ce jour, 15 pays producteurs-exportateurs de gaz. Il s'agit de l'Algérie, la Bolivie, l'Egypte, la Guinée équatoriale, l'Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, la Trinité-et-Tobago, le Venezuela et le Sultanat d'Oman, dernièrement. Le Kazakhstan, la Norvège et les Pays-Bas ont le statut d'observateurs. Les principaux pays exportateurs de gaz se sont dotés, en décembre 2008, d'une organisation officielle, le Fpeg étant, jusqu'alors, une organisation informelle, fondée en 2001 à Téhéran. Le Qatar, qui dispose de réserves de gaz naturel évaluées à plus de 25 000 milliards de m3, qui se classe au 3e rang mondial après la Russie et l'Iran, abrite le siège du Fpeg. B. A Deux tripartites Bouteflika-Abdeljalil-Hamed Ben Khalifa En marge du premier Sommet du Fpeg, deux rencontres ont été tenues entre le président Bouteflika, l'Emir de l'Etat du Qatar, ainsi que le chef du Conseil national de transition (CNT) libyen, Mustapha Abdeldjalil. La teneur de ces deux mini-sommets n'a pas été révélée, encore moins la présence de l'Emir du Qatar. Une rencontre entre les responsables de pays condamnés à s'entendre et à normaliser leurs relations.