Alerte sur les indicateurs économiques de la France La sonnette d'alarme sur les indicateurs économiques de la France a été tirée par une étude du groupe de réflexion Bruxellois Lisbon Council, présentée mercredi en présence du président du Conseil de l'europe, Herman Van Rompuy. Dans ce «bilan de santé global», la France arrive à la 13e place parmi les 17 pays de la zone euro, devant l'Italie (14e), mais derrière l'Espagne (12e). Le Portugal (15e), Chypre (16e) et la Grèce (17e) occupent les dernières places du classement. Parmi les six pays de la zone euro qui jouissent d'une note AAA, la France est «de loin la moins bien lotie», a déclaré le Lisbon Council dans son rapport Euro Plus Monitor 2011, affirmant que les résultats sont «trop médiocres» pour un pays souhaitant conserver sa place dans le peloton de tête. Le «score total» de la France dans ce bilan de santé, qui prend en compte un ensemble de données sur la croissance, la compétitivité et la soutenabilité et la résilience budgétaire, est de 4,5, un résultat très proche de celui de l'Italie (4,4). Le «plus mauvais élève» est la Grèce avec un score de 3. Le chômage au Portugal progresse à 12,4% Le taux de chômage au Portugal a progressé au troisième trimestre pour s'établir à 12,4%, contre 12,1% au trimestre précédent, a annoncé mercredi l'Institut national des statistiques (Ine). Au troisième trimestre, le nombre de chômeurs s'élevait à 689 600, soit une hausse de 2,2% par rapport au trimestre précédent, sur une population active de quelque 5,5 millions de personnes. Alors que le gouvernement a mis en place une politique d'austérité et de réformes pour relancer l'économie, le chômage devrait atteindre 12,5% pour l'ensemble de l'année et augmenter jusqu'à 13,4% l'année prochaine. «Les indicateurs montrent très clairement qu'à l'avenir la récession s'approfondira et le chômage augmentera», avait pronostiqué lundi le ministre portugais de l'Economie Alvaro Santos Pereira. Russes et américains aux sommets de l'Asean de l'EAS Les pays d'Asie orientale se retrouvent à partir de samedi prochain sur l'île indonésienne de Bali pour leur sommet annuel, rejoints cette fois par les Etats-Unis et la Russie. Bénéficiant jusqu'à présent d'un statut d'observateur, les Etats-Unis feront officiellement leur entrée dans l'EAS samedi en même temps que la Russie, élargissant à 18 le nombre de membres permanents de l'organisation. L'EAS regroupe jusqu'à présent la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Inde, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, aux côtés des dix pays de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean), qui se réunira en sommet annuel à partir d'aujourd'hui, également à Bali. Les Etats membres de l'Asean ont souligné la nécessité de faire front pour répondre aux défis économiques, prenant acte de l'important retard pris par leur projet de marché commun prévu pour 2015. «C'est le moment idéal. Les incertitudes liées à la situation dans les pays d'Europe occidentale et aux Etats-Unis sont autant de raisons pour nous de jouer collectif», confiait le ministre indonésien du Commerce, Gita Wirjawan.