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La place Al Tahrir veut «dégager» les militaires
Plus de 30 morts après trois jours d'affrontements
Publié dans La Tribune le 22 - 11 - 2011

A une semaine de la tenue des élections législatives, prévues le 28 novembre, l'Egypte sombre dans le désordre. Plus de onze mois après la chute de Hosni Moubarak, l'avenir politique de l'Egypte est incertain. L'enjeu n'a pas changé dans la mesure où c'est, encore une fois, l'exercice du pouvoir qui est remis en cause. Pour la symbolique, le terrain n'a pas également changé. Il s'agit de la place Al Tahrir. Ce lieu, devenu mythique, qui, après avoir «dégagé» l'ancien tyran du Caire, s'attaque à son successeur : le Conseil suprême des forces armées (CSFA). Les jeunes Egyptiens reprochent ainsi à la junte militaire de vouloir s'approprier la révolution. Ce qui s'est manifesté par la reprise des affrontements depuis samedi dernier. Les choses peinent à rentrer dans l'ordre et le bilan risque de s'alourdir. Dans un bilan provisoire, rendu public hier, le ministère de la Santé fait état du décès de 22 personnes depuis la reprise des affrontements. D'autres sources annoncent un chiffre plus élevé. Des responsables d'une morgue au Caire indiquaient, en fin de journée d'hier, que 33 Egyptiens ont été tués dans ces affrontements. Les manifestants réclament la chute du pouvoir militaire, mené par le maréchal Hussein Tantaoui, un des piliers de l'ancien régime, devenu, par la suite, le chef du Conseil suprême des forces armées. Dans le détail, les Egyptiens réclament le retrait d'une déclaration constitutionnelle présentée par le gouvernement, qui exemptait en particulier le budget de l'armée de tout contrôle parlementaire. C'est manifestement cette «clause» qui a mis le pays en ébullition. Depuis que les principales villes du pays ont renoué avec les manifestations, les interrogations vont bon train. Notamment sur la tenue, sinon le report, des élections législatives. Exprimant ses «regrets», l'armée tente de rassurer les populations quant à ses capacités à maîtriser la situation. Elle a appelé «le gouvernement à rencontrer les forces politiques pour mettre fin à ces événements». Dans un communiqué, rendu public, le général Mohsen al-Fangari rassurait en déclarant que les élections auront lieu comme prévu. «Nous n'allons pas céder aux appels pour reporter le scrutin. Les forces armées et le ministère de l'Intérieur sont capables d'assurer la sécurité des bureaux de vote», a-t-il annoncé. Sur le terrain politique, le gouvernement égyptien - provisoire - a enregistré sa première démission, signée par le ministre de la Culture, Emad Abou Ghazi. «J'ai présenté ma démission pour protester contre la manière avec laquelle le gouvernement a traité les derniers événements», a-t-il déclaré. Sur le plan diplomatique, les appels à la retenue émanent de toute part. La France, qui se déclare «vivement préoccupée», appelle les forces de l'ordre et les manifestants à faire preuve de «responsabilité». Les Etats-Unis appellent, pour leur part, «chacun à la retenue». La Ligue arabe a appelé, de son côté, à l'arrêt des heurts en Egypte entre police et manifestants.
A. Y.

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