Le secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, s'est félicité hier à Marseille de l'émergence de «nouveaux visages» pour représenter la communauté algérienne en France et de leur «engagement» à participer au processus démocratique du pays à l'occasion du scrutin législatif du 10 mai prochain. «Il n'y a que des visages nouveaux qui se sont présentés (au scrutin), et cela dénote du désir d'engagement de ces nouveaux acteurs politiques à participer au processus démocratique du pays», a-t-il déclaré à l'APS au sortir d'une réunion de coordination avec des responsables consulaires et des représentants des ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur et des Collectivités locales. M. Benatallah a également souligné le «haut» niveau des candidats aux élections législatives à l'étranger, notamment en France, signalant que ces postulants à la prochaine législature ont, au minimum, un niveau universitaire, avec une moyenne d'âge qui a «considérablement» baissé. Il a estimé qu'il était «clair que la communauté nationale à l'étranger veut se faire écouter et participer au processus démocratique du pays avec des visages nouveaux et donc avec de nouveaux acteurs politiques». M. Benatallah effectue depuis hier une visite de quatre jours en France, à la faveur d'une initiative conjointe, ministère des Affaires étrangères - ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, représenté notamment par son secrétaire général, M. Abdelkader Ouali, pour s'enquérir des préparatifs du prochain scrutin législatif et de l'état d'avancement de la procédure de délivrance des passeports biométriques. Le choix de la ville de Marseille pour cette première sortie conjointe n'est pas fortuit, selon le secrétaire d'Etat. «Nous avons délibérément commencé par Marseille parce que cette région (la zone II) représente le tiers de l'électorat algérien en France», a-t-il expliqué. Selon des données du consulat général d'Algérie à Marseille, 72 candidats représentant 17 listes de partis et un indépendant ont été dénombrés dans cette circonscription consulaire, dénommée zone II. Environ 72 000 électeurs y ont été recensés. Evoquant l'enjeu des prochaines législatives, M. Benatallah a affirmé qu'il était «important tant pour la communauté nationale à l'étranger et le peuple algérien que pour le devenir du processus démocratique du pays. La communauté a un rôle à jouer dans la participation à cette évolution du pays. Et cela donne suite à la logique des réformes politiques initiées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika», a-t-il dit, soulignant qu'avec ce scrutin législatif, on devrait recueillir un «premier résultat». L'autre objectif recherché à travers ces sorties mixtes (Affaires étrangères - Intérieur), a ajouté M. Benatallah, est de «s'assurer conjointement que les conditions sont réunies au niveau de nos postes diplomatiques et consulaires afin d'assurer la régularité du scrutin et sa transparence». Le corps électoral de la communauté nationale établie à l'étranger s'élève à 988 229 électeurs, dont 80% se trouvent en France, contre 928 403 recensés lors de l'élection présidentielle de 2009. Cet électorat sera réparti dans quatre zones géographiques disposant chacune de deux sièges au Parlement. Sur les quatre zones géographiques instituées, deux sont en France. La zone 1 regroupe les circonscriptions consulaires de Paris, Nanterre, Bobigny, Vitry, Pontoise, Lille, Strasbourg et Metz. La zone 2 est constituée des circonscriptions consulaires de Lyon, Nantes, Besançon, Grenoble, Saint-Etienne, Marseille, Nice, Montpellier, Toulouse et Bordeaux. Le consulat général d'Algérie à Marseille a été choisi comme lieu de dépôt des candidatures dans cette zone. M. C.
Législatives du 10 mai : 64 candidatures déposées pour représenter la communauté nationale à l'étranger Pas moins de 64 candidatures ont été présentées pour postuler aux huit (8) sièges parlementaires réservés à la communauté nationale à l'étranger, a annoncé hier à Alger le ministère des Affaires étrangères, à l'occasion d'une rencontre sur les législatives du 10 mai prochain. Sur les 64 candidatures enregistrées aux prochaines législatives, 62 ont été déposées au titre des différents partis politiques en lice et deux (2) candidatures au titre des indépendants. Les 64 candidatures enregistrées sont réparties sur les quatre zones géographiques instituées pour la communauté nationale à l'étranger au titre de circonscriptions électorales. Ainsi, 22 candidatures ont été enregistrées dans la zone I (Paris), 18 dans la zone II (Marseille), 7 dans la zone III (Tunis) et 17 dans la zone IV (Washington). Le corps électoral de la communauté nationale établie à l'étranger s'élève à 988 229 électeurs, dont 80% se trouvent en France, contre 928 403 recensés lors de l'élection présidentielle d'avril 2009, avait informé auparavant le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Halim Benatallah.