Les participants aux travaux du Colloque international sur le sport universitaire, abrités par l'université de Sétif, en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, ont rappelé qu'une bonne prise en charge du sport scolaire et universitaire est à même «de constituer un véritable réservoir de talents et de performances». Ils ont plaidé, à cet égard, pour la mobilisation des moyens humains et matériels nécessaires à la bonne prise en charge du sport scolaire et universitaire, avec des programmes en adéquation avec les objectifs ciblés. Au cours de ce conclave, le responsable du sport algérien a indiqué que «le sport universitaire est un des piliers de la relance du sport de masse, qui aspire à évoluer dans un environnement de santé et de bien-être, à l'abri de toute tension psychologique». Le sport constitue le meilleur des investissements pour faire émerger des performances. Il est aussi un excellent moyen préventif contre les fléaux sociaux qui guettent la population scolaire et universitaire, ont-ils expliqué. Le sport, a ajouté le ministre des Sports, s'oppose également à la violence et joue un rôle favorable en matière d'insertion pédagogique et dans la lutte contre la déperdition scolaire ou universitaire. Les participants ont estimé, pour leur part, que la promotion du sport scolaire et universitaire en structure de performances exige «l'implication de plusieurs partenaires sectoriels, pour la mise en place d'une stratégie donnant la priorité à la vulgarisation de la pratique sportive chez les jeunes, tout en distinguant entre l'amateurisme et le professionnalisme». Ils ont insisté sur le fait que «le sport est aussi du ressort d'autres ministères, en plus de celui de la Jeunesse et des Sports, dont celui de l'Intérieur et des Collectivités locales pour l'animation et le financement du mouvement sportif via les APC, assurant ainsi la relance du sport de proximité au profit d'un maximum d'enfants et de jeunes». Les masses juvéniles, ont-ils poursuivi, se retrouvent dans les quartiers avant de passer aux établissements scolaires pour parfaire leurs talents d'une manière rationnelle et passer à l'activité sportive la plus indiquée, relativement à leurs capacités, avant d'intégrer le sport amateur ou professionnel. Les présents voient le recul de l'activité sportive dans les établissements scolaires et universitaires dans le manque de moyens pédagogiques et du personnel qualifié pour la pratique sportive de haut niveau. Tout cela leur bloque la voie vers les compétitions internationales pour jouer parmi les champions et honorer le pays.