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Le summum de l'informel
Publié dans La Tribune le 07 - 08 - 2012

S'il y a une période de l'année propice à l'informel et aux pratiques frauduleuses, c'est bien le mois de Ramadhan. Le mois de tous les excès et de tous les dépassements. Plus les jours passent et plus la fête de l'Aïd approche, plus les commerçants illégaux amplifient leurs activités en inondant les rues de produits provenant d'outre-mer, spécifiquement d'Asie avec la bénédiction des autorités locales, des importateurs et des services du ministère du Commerce. Juste après, le créneau passera aux articles scolaires. Le choix est déjà fait puisque le scénario se répète à chaque occasion mais avec une plus grande présence sur le terrain du trabendo. Alors que le nombre des marchés informels recensés jusque-là, 2 000 à travers l'ensemble du territoire national, est effrayant, 400 nouveaux autres espaces (soit plus de 20%) de ce genre sont venus intensifier le marché noir en l'espace de quinze jours seulement, selon les chiffres de l'Ugcaa (Union générale des commerçants et artisans algériens). Au début du mois, la part du lion sur le marché informel revenait aux produits alimentaires souvent d'origine douteuse et autres vaisselles. Avec l'arrivée de l'Aïd, ce sont les vêtements, les chaussures et tous les accessoires d'habillement qui sont proposés aux consommateurs, lesquels sont à la recherche de prix abordables à leur portée, leur pouvoir d'achat ayant pris un coup dur en ce mois de Ramadhan. D'un côté, en raison de la frénésie des achats qui s'empare des citoyens en de telles occasions et d'un autre côté en raison de la flambée des prix. L'informel est devenu ainsi une source d'approvisionnement pour les consommateurs en quête du moindre rabais. Mais dans quelles conditions ? Lamentables surtout en matière d'hygiène puisque les contrôles ne concernent pas la sphère informelle. Les brigades chargées de lutter contre la fraude n'assurent leur travail qu'au niveau des commerces légaux. Mais, ce sont ces mêmes commerçants qui activent dans la légalité qui fournissent l'informel en produits. L'exemple du pain qui se vend sur les trottoirs exposant ce produit à toutes les contaminations est édifiant. Cela à petite échelle. Mais à grande échelle, la complexité vient des barons de l'importation, des grossistes et des industriels qui ne cherchent qu'à écouler leur production sans se soucier du respect des règles de concurrence loyale. La complicité vient aussi des pouvoirs publics qui tardent à installer le conseil national de la concurrence et à franchir les étapes nécessaires pour cerner ce phénomène en prenant les mesures adéquates. Sinon, le terrain restera toujours balisé pour de telles activités coûteuses pour l'économie nationale et pour les consommateurs.
S. I.

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