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Rempart pour réduire l'importation des aliments du bétail
Relance de la culture fourragère
Publié dans La Tribune le 02 - 06 - 2008

Maïs, soja, orge, avoine. Ce sont autant de produits qui entrent dans la composition de l'alimentation du bétail. C'est ce qu'on appelle chez les professionnels les concentrés. Ce sont des produits qui coûtent aujourd'hui extrêmement cher sur le marché mondial. Leurs prix ont doublé en moins d'une année et ne semblent pas connaître une accalmie de sitôt. L'Algérie vient de mettre la main à la poche pour aider les éleveurs à s'en approvisionner. Cela reste insuffisant, notamment pour l'alimentation des bovins. Le Salon international du lait, qui s'est tenu la semaine dernière à la Chambre nationale de l'agriculture, aura eu le mérite de révéler les carences accumulées dans ce domaine par notre pays, contrairement à nos voisins maghrébins qui sont en passe d'atteindre l'autosuffisance en matière de production de lait de vache.
Pourtant, des produits de substitution existent et peuvent contribuer à atténuer la facture de l'importation aussi bien du lait que de l'aliment du bétail. Il s'agit de la culture fourragère dans ses différentes étapes, à trois strates (CFTS), qui occupe 0,09 hectare de terre sur le périmètre d'un champ cultivé de 0,25 hectare. On y cultive des herbes et des légumineuses, des arbustes et des arbres fourragers. Le bétail est gardé dans des stalles et nourri exclusivement de plantes fourragères cultivées sur place. Les chercheurs constatent que la culture fourragère à trois strates peut produire plus de fourrage que les autres systèmes, accroître le nombre d'animaux que peut nourrir une exploitation agricole, augmenter les revenus des agriculteurs grâce à une amélioration de la production agricole, à une hausse des rendements des cultures et à un accroissement des revenus d'appoint, réduire l'érosion du sol et accroître sa fertilité ; satisfaire jusqu'à 80 la production, assurer un approvisionnement d'aliments pour animaux à longueur d'année. C'est d'ailleurs ce qui a été fait en Indonésie. Le Maroc assure 60% de sa production laitière à travers les coopératives et les centres collecteurs.
Les participants au Salon international du lait ont d'ailleurs eu droit à un véritable cours sur les cultures fourragères, mais ont également bénéficié de l'expérience de nos voisins marocains, lesquels ont réduit de beaucoup l'importation du lait en poudre, contrairement aux transformateurs algériens qui affectionnent le lait en poudre, car plus facile à transformer en termes de gain de temps. Pourtant, ce ne sont pas les potentialités qui manquent.
Une contradiction qui se justifie par l'insuffisance des structures de collecte, la dispersion, mais surtout le management de la filière lait. Toutefois, ce n'est pas une fatalité. Il s'agit de prendre le taureau par les cornes pour développer l'élevage des vaches, notamment les génisses, et augmenter les surfaces agricoles utiles pour le pâturage et les cultures fourragères.
F. A.


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