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La TVA ne sera pas levée sur les intrants
Alors que la filière avicole vit la plus grave de ses crises
Publié dans La Tribune le 18 - 05 - 2009


Photo : Sahel
Par Faouzia Ababsa
Il fut un temps où le poulet ne manquait jamais dans la cuisine des ménages algériens, qui trouvaient un plaisir à le déguster, tant sa chair était moelleuse et dépourvue de gras. Il fut un temps où le consommateur algérien était souvent surpris de voir sur les étals des commerçants des œufs au double jaune. Un temps désormais révolu, un temps où ces deux produits faisaient l'objet d'une attention particulière des aviculteurs et des entreprises du secteur. On se souvient que les produits dérivés du poulet, comme le pâté de volaille et autres se fabriquaient de manière naturelle, bio, comme on le dit communément. Il se trouve que depuis quelques années, la filière avicole se débat aussi bien dans des problèmes de production que de qualité. Il faut dire que les indus occupants sont devenus nombreux. Sans aucun professionnalisme ni connaissance, beaucoup se disant aviculteurs sont entrés par effraction dans cette filière pour se faire des fortunes souvent au détriment de la santé du consommateur. Abattage clandestin, absence d'intégration, engraissement de la volaille pour augmenter le poids. Certains poulets ressemblent, il faut le dire, à des oies gavées pour les fêtes de fin d'année, afin d'en tirer le foie gras. Mais plus que tout cela, la filière avicole vit depuis plus de trois ans la plus grave de ses crises. A telle enseigne que l'écrasante majorité des consommateurs qui se sont rabattus sur la volaille en raison de la cherté de la viande, l'ont boudée. La grippe aviaire, qui, faut-il le souligner, n'a pas touché notre pays, n'en a pas moins créé une sorte de psychose chez les citoyens. Ce qui a eu pour conséquence la chute vertigineuse des prix de la volaille et de l'œuf. Une chute qui n'a pas encouragé, loin s'en faut, la consommation. De plus, la volatilité des prix de l'aliment, à l'exemple des céréales, n'est pas pour arranger les choses. Notamment pour le maïs et le soja, aliments indispensables. Ce n'est pas tout, il s'est avéré que, depuis que les professionnels (les vrais) ont commencé à tirer la sonnette d'alarme, 70% des poulets mis sur le marché ne sont pas soumis aux différents types de contrôle. Aussi, et depuis 2005, la crise ne cesse de causer des dégâts mettant en péril les 400 000 producteurs et environ un million d'emplois dans les secteurs de l'élevage, de l'abattage et de la transformation. Même l'ONAB (Office national des aliments du bétail) n'y échappe pas. Cet office, autrefois fleuron dans l'élevage, l'abattage et la transformation, se débat dans des difficultés qui l'ont mené à penser depuis quelques mois à une autre restructuration.
C'est-à-dire la compression du personnel. Il est même invité à faire des coupes claires dans ses dépenses. Seule solution pour ne pas mettre la clé sous le paillasson. Autant dire que les professionnels de l'aviculture naviguent à vue. Et le forum sur la filière organisé, jeudi dernier, à l'occasion du Salon international de la production animale n'a pas apporté la solution. Le ministre de l'Agriculture qui était présent, a clairement signifié aux acteurs de l'aviculture qu'il n'était pas question de supprimer les 17% de TVA (taxe à valeur ajoutée). Il a estimé que la problématique ne résidait pas dans l'argent mais dans l'organisation. Omettant par là que la TVA à l'importation pour le maïs et le soja qui a été supprimée pour les importateurs, ne l'a pas été pour les acheteurs. C'est-à-dire que les aviculteurs continuent à verser à l'importateur les 17%. Rachid Benaïssa a plutôt proposé la création d'un observatoire interprofessionnel de la filière avicole. Pour leur part, les aviculteurs présents ont insisté sur l'urgence soit de trouver des substituts à l'aliment, soit de cultiver localement le maïs et le soja. Parce qu'étant des produits boursiers, ils sont inévitablement soumis à des fluctuations des prix. Même si la crise mondiale a quelque peu tempéré les ardeurs à l'international, il n'en demeure pas moins qu'elle ne s'éternisera pas et il y a risque pour que tous les produits de base, poudre de lait, céréales et autres soient revus à la hausse, notamment par les spéculateurs.


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