Photo : Riad Par Smaïl Boughazi Le Conseil national économique et social (CNES) présentera aujourd'hui la note de conjoncture du premier semestre de l'année 2008. Selon un communiqué émanant de cette institution, le CNES présentera une «production inédite» portant sur l'état économique et social de la nation. Cette présentation, qui aura lieu à la résidence Djenane El Mithaq, concernera la période 2005-2007 suivie de celle relative à la note de conjoncture du premier semestre 2008. On indique également du côté du CNES que des membres du gouvernement et de hautes autorités institutionnelles participeront à cette rencontre. Les résidents des instances onusiennes et d'autres institutions internationales seront également au rendez-vous, ainsi que des représentants du mouvement associatif, des organisations syndicales et patronales, des experts issus de la communauté universitaire nationale et des observateurs indépendants. La présentation de cette «production inédite» revêt un caractère particulier, car des éclaircissements concernant les différentes politiques nationales entamées il y a quelques années sont plus que nécessaires vu la conjoncture économique actuelle caractérisée par une crise multidimensionnelle au niveau international, ce qui donne aux publications du CNES un cachet particulier. Le CNES, qui se penchera aussi sur le bilan des trois dernières années en matière de politique économique et sociale, ne manquera pas d'évaluer cette période et de mettre en exergue ce qui reste à réaliser. Il serait question également du climat des affaires et de l'investissement, de la situation macroéconomique du pays notamment en ce qui concerne le prix, l'inflation, la politique monétaire ainsi que les équilibres extérieurs. Outre l'évaluation de la mise en œuvre des programmes relatifs à l'habitat, aux travaux publics et à l'hydraulique, le CNES s'intéressera à coup sûr à d'autres questions d'ordre social. On peut citer les questions salariales, l'emploi, le chômage mais également les réformes dans l'administration du travail. Il faut rappeler que le conseil a consacré ces derniers temps une bonne partie de ces activités à l'économie fondée sur la connaissance. Un sujet qui sera abordé éventuellement. En fait, les différents experts avaient estimé qu'il faut aller vers cette économie si notre pays veut résister aux contraintes de la mondialisation, accéder au marché international et aller au-delà des hydrocarbures. Selon des responsables du CNES, ce n'est pas irréel puisque l'Algérie se trouve dans une situation d'obligation d'aller vers cette économie.