Photo : Riad Par Mekioussa Chekir «Personne ne peut accuser l'Algérie de manœuvres ou de tentative de balkanisation du Maghreb […] L'histoire a démontré que de telles accusations son infondées !» C'est ce qu'a déclaré, hier à la presse, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, en marge de la cérémonie commémorative des inondations du 10 novembre 2001 à Bab El Oued. «Nous avons toujours rêvé de l'édification d'un grand Maghreb arabe et nous avons toujours lutté pour cet idéal», a-t-il ajouté en guise de réplique aux graves accusations proférées jeudi dernier par le roi du Maroc à l'occasion de la célébration de la date commémorative de «la Marche verte». Pour rappel, Mohamed VI avait déclaré que notre pays «met tout en œuvre pour faire perdurer la situation actuelle qui fait planer les périls de la balkanisation sur la région du Maghreb et du Sahel». Pour le représentant du gouvernement algérien, «la véritable question qui devrait être posée est quel Maghreb arabe veut-on édifier ? S'agit-il d'édifier un Maghreb au service de ses peuples ou s'agit-il alors d'autre chose aux objectifs obscurs ?» s'est-il interrogé. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales était accompagné du directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, du wali d'Alger, Mohamed Kebir Addou, et des autorités locales. La délégation officielle a déposé des gerbes de fleurs en hommage aux victimes des inondations meurtrières qui ont endeuillé ce quartier, d'abord dans l'enceinte du CHU Lamine Debbaghine (ex-Maillot), ensuite à la placette An Nasr (Trois Horloges) et, enfin, devant la Sûreté de daïra de Bab El Oued. Au terme de cette procédure, Zerhouni a tenu à rendre un hommage particulier à l'ensemble des agents de l'Etat et des citoyens qui ont porté secours aux victimes de cette tragédie.