«Sur les 70 milliards de dinars de créances que détient Algérie Télécom auprès de ses clients, 8 milliards de dinars, soit près de 12%, ont été réglés en l'espace de deux mois.» C'est ce qu'a indiqué hier à la presse le P-DG du groupe, M. Moussa Benhamadi, en marge de l'ouverture du premier Salon algérien dédié à la relation client. «Nous avons des engagements écrits de la part de ministères, des administrations et des entreprises économiques, mais il leur faut un certain temps pour qu'ils paient leurs dettes. L'opération suit son cours avec une tendance positive», a-t-il ajouté. Pour rappel, M. Benhamadi a indiqué, lors d'une précédente rencontre avec la presse, que «le plus gros des créances concerne des administrations», précisant que «le chef du gouvernement les a instruites par le biais d'une circulaire de s'acquitter de leurs dettes dans les plus brefs délais». Les créances détenues auprès des administrations ne se limitent pas à la téléphonie, elles concernent aussi l'électricité, le gaz et l'eau. Les institutions étatiques et les entreprises publiques qui ne payent leurs factures sont nombreuses ; elles causent des pertes à Sonelgaz et à l'Algérienne des eaux. Pour la téléphonie, AT a fini par trouver une solution avec les particuliers, favorisant la conciliation au recours à la justice. Ainsi, elle a adopté une démarche nouvelle dans ses relations avec les abonnés en lançant de nouvelles dispositions concernant le recouvrement des créances détenues au niveau de sa clientèle. Ce qui commence à donner des résultats. Mais pour les administrations, les choses semblent avancer lentement. R. E.