Des élections pour le renouvellement des assemblées populaires communales (APC) et assemblées populaires de wilayas (APW), ont eu lieu le 29 novembre 2012. Ce double scrutin est le deuxième rendez vous électoral a être organisé suite à la promulgation de nouvelles lois, notamment le Code électoral et la loi sur les partis, votées par une APN issue des réformes politiques engagées par le président Bouteflika. Pour ces cinquièmes élections locales depuis l'instauration du multipartisme en Algérie à la fin des années 80, les Algériens étaient appelés à élire les membres des 1 541 Assemblées populaires communales et des 48 Assemblées populaires de wilayas pour un nouveau mandat de cinq ans. En tout, l'on a recensé 8 383 listes APC déposées, dont 197 indépendantes et le reste par 52 partis en lice, et 607 listes APW, dont 9 indépendantes. Il s'agit de la dernière échéance électorale avant la présidentielle de 2014. Les sièges à pourvoir pour les instances délibérantes de la commune et de la wilaya, sont répartis entre les listes proportionnellement au nombre de suffrages obtenus par chacune d'elles, avec application de la règle du plus fort reste. Les listes qui n'ont pas obtenu au moins 7% des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges. Fort de cette loi, le FLN, suivi du RND, a raflé la mise en remportant la majorité des sièges des APC et APW, rééditant ainsi le coup des législatives. Le doyen a obtenu la majorité absolue dans 159 municipalités sur les 1 541, et la majorité relative dans 832 communes. Le FLN a également remporté 685 sièges aux assemblées populaires de wilayas (APW). Le Mouvement populaire algérien (MPA), de Amara Benyounès, l'actuel ministre de l'Environnement, a constitué la révélation de ce scrutin en remportant une majorité absolue dans 12 communes et en se classant à la troisième position de l'élection APW avec 103 sièges obtenus. A noter également un recul des partis de la mouvance islamiste. A. R.